FICHE TECHNIQUE
ZORRO ET LES 3 MOUSQUETAIRES
Réalisateur Luigi CAPUANO
Année 1963
Nationalité Italien
Genre Aventure
Durée 1H40
Acteurs principaux Giuseppe ADDOBBATI, Jose GRECI, Ignazio LEONE, Livio LORENZON, Mario PISU, Roberto RISSO, Giacomo ROSSI-STUART, Gordon SCOTT, Maria Grazia SPINA, Nazzareno ZAMPERLA
ZORRO UNE VALEUR SÛRE DU CINEMA
On rêvait depuis longtemps de la rencontre improbable de Zorro et des Trois mousquetaires ? Eh bien, elle a déjà , et c’est aux producteurs italiens qu’on la doit ! Dans les années 60, le cinéma transalpin n’a en effet jamais été avare de télescopages spatio-temporels entre héros de grande envergure, et ce “Zorro et les trois Mousquetaires” est l’une des perles de l’époque. La même année (1962), notre vengeur masqué favori s’était d’ailleurs également frotté au costaud Maciste, une figure tutélaire des péplums, dans... « Maciste contre Zorro », signé par Umberto Lenzi.
Dans les années 60, le personnage de Zorro était particulièrement populaire dans les cinémas italien et espagnol. Celui qui signe "avec un Z de la pointe de l’épée" apparaît ainsi dans une quinzaine de longs métrages tournés sur les deux péninsules et diffusés dans les salles obscures françaises entre 1962 (Zorro l’intrépide de Luigi Capuano) et 1971 (Zorro, marquis de Navarre de Jean Monty, alias Francesco Montemurro).
Au cours de cette décennie, les spectateurs médusés purent ainsi se délecter des aventures de « Zorro le vengeur » (Romero-Marchent, 1962), Zorro le rebelle (Pierotti, 1966) et « Zorro le renard » (Zurli, 1968). Pour celles et ceux qui en redemandaient, il y eut également « Le signe de Zorro » (Caiano, 1962) avec, dans le rôle-titre, Sean Flynn, le propre fils d’Errol Flynn, « L’ombre de Zorro » (Romero-Marchent, 1962), « Les trois épées de Zorro » (Blasco, 1963), « Le serment de Zorro » (Blasco, 1965),« Z comme Zorro » (Merino, 1968) et « Zorro au service de la reine » (Montemurro, 1969)...
UNE HISTOIRE UN PEU LOUCHE
Synopsis =
Nous sommes au XVIIe siècle, et l’Espagne est en guerre avec la France. La charmante Isabel, cousine du roi d’Espagne, a été amenée par traîtrise dans un château où elle est retenue prisonnière par les Français. Richelieu compte en effet marchander sa liberté contre une forteresse espagnole. A la cour d’Espagne, les volontaires ne manquent pas : le brillant mais antipathique comte de Séville, le jeune et farfelu comte de Teruel se proposent ; Mais Séville est un traître, tandis que sous les apparences excentriques de Teruel (la grande Zorro encore...) se cache... Zorro (je viens de vous le dire, tsss...). L’immonde Richelieu confie, comme de juste, la garde de la douce Isabella aux Mousquetaires. Mais ceux-ci sont bien ennuyés car Zorro leur est bien plus sympathique que le vil Richelieu... (j’sais pas ce que vous en pensez, mais tout ça a l’air fort louche...).
Comme quoi c’est pas du baratin. Voici une vue du combat que mène Zorro contre ces suppôts du pouvoir. Un peu comme les Blacks Bloc (couleur de Zorro sans plus) face aux CRS. Remarquez en passant la remarquable utilisation de la couleur pour la tenue des mousquetaires. Plus tard on parlera de Force verte, Force bleue et Force rouge....
UN CASTING DE REVE
Et qui c’est qui joue Zorro ? Eh ben c’est un monsieur qui avait l’habitude de soulever les haltères ! En l’occurrence le costaud Gordon Scott, qui tint, aux côtés d’un autre bodybuildé, le célèbre Steve Reeves, le rôle de Rémus dans Romulus et Remus (Corbucci, 1961).