BIOGRAPHIE
Enfance
Jean-Pierre Marielle est le fils de Georges Marielle, industriel qui dirige une entreprise agro-alimentaire et de Josette Coulbois, couturière vivant à Précy-le-Sec où il a grandi.
Formation
Ses premières expériences d’acteur remontent au lycée Carnot de Dijon où il monte quelques pièces de Tchekhov avec ses camarades. Il voulait initialement étudier la littérature mais l’un de ses professeurs l’encourage à devenir plutôt comédien de théâtre. Il monte à Paris, se présente au Centre d’art dramatique de la rue Blanche et intègre le Conservatoire national. Il s’y lie d’amitié avec Jean-Paul Belmondo et Jean Rochefort, au sein de la « bande du Conservatoire », et en sort avec le second prix de comédie classique en 1954.
D’abord stagiaire au Théâtre-Français, il joue ensuite sur de petites scènes de la rive gauche, puis est engagé dans la compagnie Grénier-Hussenot.
Famille et vie privée
Jean-Pierre-Marielle a été marié quatre fois. Son premier mariage a lieu le 6 juin 1957, dans le 6e arrondissement de Paris, avec Noëlle Wolff. Il divorce en 1967. Son second mariage est célébré à Boulogne-Billancourt le 28 avril 1972 avec Michelle Charlotte Bompart. Le divorce est prononcé en 1973.
De sa troisième union, le 15 janvier 1979 dans le 7e arrondissement de Paris avec Catherine-Françoise Burette, naîtra un fils, son seul enfant, en 1980 : François-Arthur. Il divorce en 19836.En quatrièmes noces, il épouse à Florence (Italie) l’actrice Agathe Natanson le 4 octobre 2003. C’est elle qui annonce son décès à la presse.
CARRIERE
Débuts
Ses débuts consistent en quelques rôles sur les planches avec la compagnie Grenier-Hussenot, notamment dans des pièces de Pinter, et en petites apparitions sur grand écran à la fin des années 1950, avec sa voix particulière lui donnant les moyens de jouer des personnages plus âgés. Mais, déçu par ses premiers rôles au cinéma, il se tourne un moment vers le cabaret.
Après un premier film en 1957, « Charmants Garçons », sa carrière cinématographique commence véritablement dans les années 1960. À la suite de l’échec de « Climats », en 1962, Jean-Pierre Marielle tente sa chance au cabaret au côté de Guy Bedos avant de retourner au cinéma.
Jean-Pierre Marielle a obtenu des rôles un peu plus consistants dans les années 1960, dans des films tels que :
« Faites sauter la banque » (1963), jouant aux côtés de Louis de Funès,
Faites sauter la banque
« Week-end à Zuydcoote » (1964),
« Un monsieur de compagnie » (1965)
« Le diable par la queue » (1969), où le réalisateur Philippe de Broca lui donna l’occasion d’exprimer tout son talent.
Mais sa popularité explosa vraiment au cours des années 1970 où il apparut dans beaucoup de comédies notamment dans :
- Sex-shop (1972) de Claude Berri dans lequel il incarne un dentiste vicieux fort en gueule,
- « La Valise » (1973) de Georges Lautner où il incarne un espion israélien qui tente de rejoindre la France dans la valise diplomatique à travers des pays arabes,
- « Comment réussir quand on est con et pleurnichard » (1974) de Michel Audiard,
- « On aura tout vu » (1976) de Georges Lautner où il incarne un savoureux producteur de films pornographiques,
- « Calmos » (1976) de Bertrand Blier considéré comme un véritable pamphlet anti-féministe
- « Cause toujours... tu m’intéresses ! » (1979) de Édouard Molinaro où il donne la réplique à son amie de toujours, Annie Girardot.
Révélation
Mais ce sont des rôles dramatiques qui lui apportèrent une grande notoriété dans la profession, notamment dans :
- « Que la fête commence » (1974) de Bertrand Tavernier où Jean-Pierre Marielle incarne un Marquis de Pontcallec grandiloquent,
- « Les Galettes de Pont-Aven » (1975) de Joël Séria, film devenu culte dans lequel il explose littéralement dans le rôle d’un citoyen banal en quête d’identité et de bonheur, cette performance lui vaudra une nomination en tant que meilleur acteur à la première cérémonie des César,
- « Un moment d’égarement » (1977) de Claude Berri où il incarne un rôle difficile de père de famille tombant amoureux de la fille de son meilleur ami,
- « Coup de torchon » (1981) de Bertrand Tavernier, il y incarne à la fois un proxénète ordurier et son frère militaire, cette double composition lui vaudra une seconde nomination aux César, cette fois-ci en tant que second rôle.
Confirmation
Les années 1980 sont marquées par de multiples comédies où Jean-Pierre Marielle excelle, notamment dans « Signes extérieurs de richesse » (1983) ou « Hold-up » (1985), mais il prouve une fois de plus son aisance dans le registre dramatique notamment dans « Les mois d’avril sont meurtriers » (1987) de Laurent Heynemann dans lequel incarne un flic désabusé et suicidaire, sa prestation lui permettra d’être récompensé au MystFest. Durant cette décennie, on retiendra aussi « Quelques jours avec moi » (1988) de Claude Sautet, dans lequel il incarne face à Daniel Auteuil et Sandrine Bonnaire, un personnage qui se révèle d’une profonde humanité, avec à la clé une nouvelle nomination pour le César du meilleur acteur dans un second rôle.
Les années 1990 marquent un tournant dans la carrière de l’acteur, il est considéré par beaucoup comme un mercenaire du cinéma français (c’est son ami Bernard Blier qui le qualifiait ainsi). Il tourne notamment « Uranus » (1990) de Claude Berri réunissant une distribution de premier choix, à ses côtés Gérard Depardieu, Michel Blanc, Philippe Noiret, Fabrice Luchini, Gérard Desarthe, Daniel Prévost et Michel Galabru, Marielle y incarne un ingénieur hypocrite rongé de remords dans ses actions durant la Seconde Guerre mondiale.
En 1991, il tourne le film le plus important de sa carrière : « Tous les matins du monde » réalisé par Alain Corneau. Le film constitue le chef-d’œuvre du réalisateur qui adapte le roman de Pascal Quignard, et pose des questions existentielles sur l’art, la musique et l’émotion. Jean-Pierre Marielle y incarne Jean de Sainte-Colombe, violiste veuf et janséniste, refusant les honneurs de Versailles et les sollicitations de Louis XIV pour vivre en reclus à la campagne avec ses deux filles avant qu’il n’accepte, malgré lui, de recevoir un élève nommé Marin Marais, interprété à des âges différents par Guillaume et Gérard Depardieu. Le film attire plus de 2 millions de spectateurs en salles et devient le succès inattendu de 1991.
Diversification
En 1996, Jean-Pierre Marielle livre une performance hilarante aux côtés de ses deux amis Jean Rochefort et Philippe Noiret dans la comédie « Les Grands Ducs », où il interprète un acteur « has-been » râleur et dézingué. Bien que le film n’ait pas rencontré le succès escompté à l’époque, il devient au fil du temps un film culte.
En 1999, il joue son propre rôle dans le film « Les Acteurs » de Bertrand Blier dans lequel il donne la réplique à André Dussollier et Jacques Villeret, eux-mêmes dans leur propres rôles.
En 2005, on le retrouve aux côtés de Jacques Villeret et Denis Podalydès dans « Les Âmes grises » où il interprète un procureur mystérieux et austère mêlé à deux meurtres.
En 2007, il joue le rôle d’un homme voulant éternellement rester jeune et ne pensant qu’à faire le beau auprès de femmes bien plus jeunes que lui dans « Faut que ça danse ! », ce qui lui vaudra une nouvelle nomination pour le César du meilleur acteur.
Dernières années
Jean-Pierre Marielle a également effectué une brillante carrière sur les planches et a reçu un Molière du meilleur comédien en 1994 pour son interprétation dans Le « Retour » de Harold Pinter.
FILMOGRAPHIE
Années 50
1957
Charmants Garçons d’Henri Decoin - Le réceptionniste
Fernand clochard de Pierre Chevalier
Le Grand Bluff de Patrice Dally - Maître Philippe Norbert
Tous peuvent me tuer d’Henri Decoin - Jérôme
1959
Pierrot la tendresse de François Villiers
Années 1960
1960
- « La Brune que voilà » de Robert Lamoureux - L’inconnu
- Le Mouton de Pierre Chevalier - Le chef
1962 - Climats de Stellio Lorenzi - Philippe Marcenat
1963 - Que personne ne sorte d’Yvan Govar - Jo Adams
- Peau de banane de Marcel Ophuls - Reynaldo
- Dragées au poivre de Jacques Baratier - Rakanowski, le joueur de tennis
1964 - Faites sauter la banque ! de Jean Girault - André Durand-Mareuil, le banquier
- Un monsieur de compagnie de Philippe de Broca - Balthazar
- « Week-end à Zuydcoote » de Henri Verneuil - Pierson
- La Bonne Occase de Michel Drach - Landrut
- Relaxe-toi chérie de Jean Boyer - David, le psychiatre
- Échappement libre de Jean Becker - Van Houde
1965 - « Cent briques et des tuiles » de Pierre Grimblat - Justin
- Monnaie de singe d’Yves Robert - Raymond Vernet
1966 - Roger La Honte (Trappola per l’assassino) de Riccardo Freda - Lucien de Noirville
- « Tendre Voyou » de Jean Becker - Bob
1967
- Toutes folles de lui de Norbert Carbonnaux - R.P Fouquet
1968 - « L’Homme à la Buick » de Gilles Grangier - Le marquis
- « L’amour c’est gai, l’amour c’est triste » de Jean-Daniel Pollet - Maxime
1969 - Le Diable par la queue de Philippe de Broca - Jean-Jacques Leroy-Martin, le « Play-boy »
- Quarante-huit heures d’amour de Cecil Saint-Laurent - Mazoillac
- « Les Femmes » de Jean Aurel - L’éditeur
Années 1970
1970
- Les Caprices de Marie de Philippe de Broca - Léopold Panneton
- Le Pistonné de Claude Berri - Le lieutenant Casanova
1971 - On est toujours trop bon avec les femmes de Michel Boisrond - Mac Cormack
- Quatre mouches de velours gris (1971) (Quatro mosche di velluto grigio) de Dario Argento - Gianni Arrosio
- Sans mobile apparent de Philippe Labro - Perry Rupert-Foote
1972 - Sex-shop de Claude Berri - Lucien, le dentiste
- « Le Petit Poucet » de Michel Boisrond - L’ogre
1973
- La Valise de Georges Lautner - Le commandant Bloch
- L’Affaire Crazy Capo de Patrick Jamain - Le commissaire Martin
« Charlie et ses deux nénettes » de Joël Séria - Tony1974
- Comment réussir quand on est con et pleurnichard de Michel Audiard - Gérard
- Dis-moi que tu m’aimes de Michel Boisrond - Richard Le Royer
- T’es fou Marcel... (court-métrage) de Jean Rochefort - Son propre rôle
- « Un linceul n’a pas de poches » de Jean-Pierre Mocky - Le docteur Carlille
1975
- Que la fête commence de Bertrand Tavernier - Le marquis de Pontcallec
- « Dupont Lajoie » d’Yves Boisset - Léo Tartaffionne
- « La Traque » de Serge Leroy - Albert Danville
- Les Galettes de Pont-Aven de Joël Séria - M. Henri Serin, représentant en parapluies
1976 - « Cours après moi que je t’attrape » de Robert Pouret - Paul
- On aura tout vu de Georges Lautner - Morlock
- Calmos de Bertrand Blier - Paul Dufour
- Le Bataillon en folie (Sturmtruppen) de Salvatore Samperi
1977 - « Comme la lune » de Joël Seria - Pouplard
- Un moment d’égarement de Claude Berri - Pierre
- « Plus ça va, moins ça va » de Michel Vianey - L’inspecteur Pignon
- L’Imprécateur de Jean-Louis Bertuccelli - Roustev
1979 - Cause toujours...tu m’intéresses d’Édouard Molinaro - François Perrin
Années 1980
1980
- « L’Entourloupe » de Gérard Pirès - Castelard
- Voulez-vous un bébé Nobel ? de Robert Pouret - Victor Delacroix
1981 - « Asphalte » de Denis Amar - Albert Pourrat
- Coup de torchon de Bertrand Tavernier - Le Peron et son frère
- « Pétrole ! Pétrole ! » de Christian Gion - Jean-Marie Tardel
1982
- L’Indiscrétion de Pierre Lary - Daniel
- Jamais avant le mariage de Daniel Ceccaldi - Patrick Le Kermadec dit « Le Chouan »
1983 - « Signes extérieurs de richesse » de Jacques Monnet - Jérôme Bouvier
1984
- Partenaires de Claude d’Anna - Gabriel Gallien
1985 - « L’Amour en douce » de Édouard Molinaro - Antoine Garnier
- Hold-up de Alexandre Arcady - Simon Labrosse
1986 - Tenue de soirée de Bertrand Blier - L’homme riche et dépressif
1987 - « Les mois d’avril sont meurtriers » de Laurent Heynemann - Fred
- « Les Deux Crocodiles » de Joël Séria - René Boutancard
1988
- Quelques jours avec moi de Claude Sautet - Raoul Fonfrin
Années 1990
1990
- Uranus de Claude Berri - Archambaud
1991 - Tous les matins du monde d’Alain Corneau - M. de Sainte Colombe
1992 - « Max et Jérémie » de Claire Devers - Almeida
1993
- « Un, deux, trois, soleil » de Bertrand Blier - L’homme seul
1994
- « Le Parfum d’Yvonne » de Patrice Leconte - Le docteur René Meinthe
- Le Sourire de Claude Miller - Pierre François Le Clainche
1995 - « Les Milles (le train de la liberté) » de Sebastien Grall - Le commandant Perrochon
1996
- Les Grands Ducs de Patrice Leconte - Georges Cox
- L’élève d’Olivier Schatzky - Armand Moreen
Années 2000
2000
- « Une pour toutes » de Claude Lelouch - Le commissaire Bayard
- Les Acteurs de Bertrand Blier - Lui-même
2003 - « La Petite Lili » de Claude Miller - Simon Marceau
- Demain on déménage de Chantal Akerman - Samuel Popenick
2004
« Atomik Circus, le retour » de James Bataille de Didier Poiraud, Thierry Poiraud - Bosco2005
- Les Âmes grises d’Yves Angelo - Pierre-Ange Destinat
2006 - « Da Vinci Code » de Ron Howard : - Jacques Saunière
« Le Grand Meaulnes » de Jean-Daniel Verhaeghe - M. de Galais
2007
- Faut que ça danse ! de Noémie Lvovsky - Salomon Bellinsky
« Ce que mes yeux ont vu » de Laurent de Bartillat - Jean Dussart2009
« Micmacs à tire-larigot » de Jean-Pierre Jeunet - Placard
Années 2010
2010
- « Pièce montée » de Denys Granier-Deferre : Victor
- Le Mystère de Jean-Teddy Filippe : Octave
2012
« Rondo » d’Olivier van Malderghem : Abraham - « Les Seigneurs » d’Olivier Dahan : Le Maire Titouan Leguennec
2013
- « Max » de Stéphanie Murat : Nick
- « La Fleur de l’âge » de Nick Quinn : Hubert Dassonville
2014
- « Tu veux ou tu veux pas » de Tonie Marshall : Lui-même
- « Une heure de tranquillité » de Patrice Leconte : Le père de Michel
TELEVISION
1958 Première émission : La Fille de la pluie de Louis Chavance réalisé par Jean Prat - Le célibataire pauvre et excentrique
1959 : Notre petite ville de Marcel Bluwal
1960 : Adrien de Faversham de Marcel Bluwal
1960 : J’ai compromis ma femme de René Lucot
1960 : Les Joueurs de Marcel Bluwal
1960 : La Paresse de René Lucot
1960 : Le Prince et le Pauvre de Marcel Cravenne
1960 : Les Trois Sœurs de Tchekhov réalisé par Jean Prat - Toujenbach
1961 : L’inspecteur Leclerc enquête, « Le Passé d’une femme » de Maurice Cazeneuve : Michel Duquesnoy
1961-1962 : La Caméra explore le temps :
1961 : Les Templiers de Stellio Lorenzi - Philippe Le Bel
1962 : La Conjuration de Cinq-Mars de Guy Lessertisseur - Louis XIII.
1962 : Il est minuit docteur Schweitzer de Gilbert Pineau - Le docteur Schweitzer
1962 : Fra Diavolo de Jean Kerchbron
1962 : La Nuit des rois de Shakespeare réalisé par Claude Barma - Malvolio
1963 : L’inspecteur Leclerc enquête de Maurice Cazeneuve, épisode : Le passé d’une femme : Michel Duquesnoy
1964 : Les Cabinets particuliers d’Alain Boudet
1978 : Les Poissons rouges de Claude Barma
1982 : L’Étrangleur s’excite d’Alexandre Tarta - Gene Cornflakes
1984 : Et la vie continue (La vita continua) de Dino Risi - Armoldo Bettochi
1984 : Les Capricieux de Michel Deville - Simon
1987 : Les Idiots de Jean-Daniel Verhaeghe - Kubac
1988 : Un château au soleil - feuilleton en 6 épisodes de 52 min - de Robert Mazoyer - Arthus de Montdeny -
1989 : Six crimes sans assassin de Bernard Stora - Bastien D’Arnoncourt, le commissaire de police
1990 : Bouvard et Pécuchet - Film diffusé en deux parties - de Jean-Daniel Verhaeghe - François Bouvard
1990 : Clérambard de Marcel Bluwal - Le comte Hubert de Clérembard
1990 : Ne m’oubliez pas : Hommage à Bernard Blier - Documentaire de Mathias Ledoux - Lui-même
1992 : La Controverse de Valladolid de Jean-Daniel Verhaeghe - Bartoloméo de Las Casas
2001 : Madame de... de Jean-Daniel Verhaeghe - Le général
2004 : Le Clan des rois de John Downer - La voix de James, dans la version française
2005 : Galilée ou l’Amour de Dieu de Jean-Daniel Verhaeghe - Le pape Barbérini
2007 : Elles et Moi de Bernard Stora - Emile de Montellier
2010 : La Peau de chagrin d’Alain Berliner - Oswald
2011 : Chez Maupassant : Mon oncle Sosthène de Gérard Jourd’hui : Sosthène
2011 : Belmondo, itinéraire... de Vincent Perrot et Jeff Domenech : Témoignage
2011 : Bouquet final de Josée Dayan : Jean-Pierre
2012 : Nos retrouvailles de Josée Dayan : Le psy
2013 : Indiscrétions de Josée Dayan : Bernard Lefort
2014 : Des roses en hiver de Lorenzo Gabriele : Jean
2016 : Capitaine Marleau (épisode 2) de Josée Dayan : Frantz Meyer
THEÂTRE
1953 : La Jalousie du barbouillé de Molière et Le Mariage forcé de Molière et Lully, mise en scène Georges Le Roy, Théâtre du Conservatoire
1954 : L’Amour des quatre colonels de Peter Ustinov, mise en scène Jean-Pierre Grenier, Théâtre Fontaine, avec la compagnie Grenier-Hussenot
1954 : Les Plaideurs de Racine, mise en scène Georges Leroy, Théâtre du Petit Marigny
1955 : Le Quai Conti de Guillaume Hanoteau, mise en scène René Dupuy, Théâtre Gramont
1956 : Victime du destin d’Eugène Ionesco, Théâtre de la Huchette
1956 : Chatterton d’Alfred de Vigny, mise en scène Michel Bouquet, Théâtre de l’Œuvre
1956 : Le Miroir d’Armand Salacrou, mise en scène Henri Rollan, Théâtre des Ambassadeurs
1957 : Hibernatus de Jean Bernard-Luc, mise en scène Georges Vitaly, Théâtre de l’Athénée
1957 : Romanoff et Juliette de Peter Ustinov, mise en scène Jean-Pierre Grenier, Théâtre Marigny
1957 : Le Chevalier d’Olmedo de Lope de Vega, mise en scène Albert Camus, Festival d’Angers
1958 : Tessa la nymphe au cœur fidèle de Jean Giraudoux d’après Basil Dean et Margaret Kennedy, mise en scène Jean-Pierre Grenier, Théâtre Marigny
1958 : L’Étonnant Pennypacker de Liam O’Brien, adaptation Roger Ferdinand, mise en scène Jean-Pierre Grenier, Théâtre Marigny
1960 : Champignol malgré lui de Georges Feydeau et Maurice Desvallières, mise en scène Jean-Pierre Grenier, Théâtre Marigny
1962 : Pomme, pomme, pomme de Jacques Audiberti, mise en scène Georges Vitaly, Théâtre La Bruyère
1963 : Tricoche et Cacolet d’Henri Meilhac et Ludovic Halévy, mise en scène Jacques Charon, Odéon-Théâtre de France
1964 : La Preuve par quatre de Félicien Marceau, mise en scène de l’auteur, Théâtre de la Michodière
1966 : La Prochaine fois je vous le chanterai de James Saunders, mise en scène Claude Régy, Théâtre Antoine
1966 : Se trouver de Luigi Pirandello, mise en scène Claude Régy, Théâtre Antoine
1967 : Rosencrantz et Guildenstern sont morts de Tom Stoppard, mise en scène Claude Régy, Théâtre Antoine
1967 : L’Anniversaire d’Harold Pinter, mise en scène Claude Régy, Théâtre Antoine
1969 : Guerre et paix au café Sneffle de Rémo Forlani, mise en scène Georges Vitaly, Théâtre La Bruyère
1969 : Le Babour de Félicien Marceau, mise en scène André Barsacq, Théâtre de l’Atelier
1970 : Les Poissons rouges de Jean Anouilh, mise en scène Jean Anouilh & Roland Piétri, Théâtre de l’Œuvre
1972 : Un pape à New-York de John Guare, mise en scène Michel Fagadau, Théâtre de la Gaîté-Montparnasse
1978 : La Culotte de Jean Anouilh, mise en scène Jean Anouilh & Roland Piétri, Théâtre de l’Atelier
1980 : L’Habilleur de Ronald Harwood, mise en scène Stéphan Meldegg, Théâtre de la Michodière
1982 : L’étrangleur s’excite d’Éric Naggar, mise en scène Jean Rochefort, Théâtre des Arts ( Hébertot )
1986 : Oncle Vania d’Anton Tchekhov, mise en scène Christian Benedetti, Théâtre de l’Est parisien
1986 : Clérambard de Marcel Aymé, mise en scène Jacques Rosny, Comédie des Champs-Élysées
1988 : La Femme à contre-jour d’Éric Naggar, mise en scène Jean Rochefort, Théâtre des Mathurins
1990 : Partage de midi de Paul Claudel, mise en scène Brigitte Jaques, Théâtre de l’Atelier
1994 : Le Retour d’Harold Pinter, mise en scène Bernard Murat, Théâtre de l’Atelier
1997 : La Terrasse de Jean-Claude Carrière, mise en scène Bernard Murat, Théâtre Antoine
1997 : La Lune se couche de Harold Pinter, mise en scène Karel Reisz, Théâtre du Rond-Point
1999 : Le Nouveau Testament de Sacha Guitry, mise en scène Bernard Murat, Théâtre des Variétés
2007 : Les Mots et la chose de Jean-Claude Carrière, avec Agathe Natanson, sa femme, Théâtre de l’Œuvre
2007 : Correspondance de Groucho Marx, mise en scène Patrice Leconte, Théâtre de l’Atelier
2010 : Audition de Jean-Claude Carrière, mise en scène Bernard Murat, Théâtre Édouard VII
2014 : Love Letters d’Albert Ramsdell Gurney, mise en scène Benoît Lavigne, Théâtre Antoine
PUBLICATIONS
Les plus beaux contes de Grimm, racontés par Jean-Pierre Marielle, Paris, Éditions Auzou, coll. « Mes premiers contes bilingues », 2008, 28 p. + 1CD (ISBN 978-2-7338-0953-2)
Jean-Pierre Marielle, Le grand n’importe quoi, Paris, Éditions Calmann-Lévy, septembre 2010, 250 p. (ISBN 978-2-7021-4136-6).
Existe également sous forme de livre audio publié en septembre 2010 par Audiolib et auquel Jean-Pierre Marielle prête sa propre voix, « redoublant ainsi, pour l’auditeur, les plaisirs d’une connivence jubilatoire.18 » (ISBN 978-2-35641-249-2)
DISTINCTIONS
Décorations
Officier de la Légion d’honneur Officier de la Légion d’honneur (2007)19 ; chevalier (1992)
Officier de l’ordre national du Mérite Officier de l’ordre national du Mérite (1997)20 ; chevalier (1986)
Commandeur de l’ordre des Arts et des Lettres Commandeur de l’ordre des Arts et des Lettres (2005)
Césars
Jean Pierre Marielle fait partie de ces grands acteurs à avoir de nombreuses fois été nommé aux César (sept fois au total) sans jamais remporter le prix. Lui-même revendique de ne jamais avoir assisté à la cérémonie et déclare : « Les César ? J’en ai rien à foutre, je ne suis pas un acteur de tombola. L’important, c’est devant la caméra. C’est servir un auteur, en découvrir un nouveau. »
- César du cinéma 1976 : nomination au César du meilleur acteur pour Les Galettes de Pont-Aven
- César du cinéma 1982 : nomination au César du meilleur acteur dans un second rôle pour Coup de torchon
- César du cinéma 1989 : nomination au César du meilleur acteur dans un second rôle pour Quelques jours avec moi
- César du cinéma 1992 : nomination au César du meilleur acteur pour Tous les matins du monde.
- César du cinéma 1993 : nomination au César du meilleur acteur dans un second rôle pour Max et Jérémie
- César du cinéma 2004 : nomination au César du meilleur acteur dans un second rôle pour La Petite Lili
- César du cinéma 2008 : nomination au César du meilleur acteur pour Faut que ça danse !
Prix
1969 : Prix du Syndicat de la critique : meilleur comédien pour Guerre et paix dans le café Sneffle
1973 : Prix du Syndicat de la critique : meilleur comédien pour Un pape à New York
1987 : Récompense du meilleur acteur au MystFest - Les mois d’avril sont meurtriers
1992 : Sept d’or du meilleur comédien - La Controverse de Valladolid
Molières 1994 : Molière du comédien pour Le Retour d’Harold Pinter
1995 : Gobelet d’or (Golden Goblet) du meilleur acteur (Festival international du film de Shanghai) - Les Milles
2008 : Prix Lumières 2008 d’honneur pour l’ensemble de sa carrière
2012 : Coup de cœur de l’Académie Charles-Cros, Parole enregistrée & documents sonores21 pour sa lecture de Cher amour de Bernard Giraudeau