Michel SERRAULT est un acteur français né le 24 janvier 1928 à Brunoy (Seine-et-Oise) et mort le 29 juillet 2007 à Vasouy (Calvados).
Il fut l’un des acteurs les plus populaires de sa génération. Serrault a tourné au total dans 135 longs métrages, endossant des rôles très différents et originaux : du boulevard (« La Cage aux folles ») et de la comédie absurde ou délirante (« Buffet froid », « Le Miraculé », « Rien ne va plus ») à un registre plus sombre (« Garde à vue », « Les Fantômes du chapelier », « Mortelle randonnée », « Docteur Petiot ») en passant par une palette d’interprétations dramatiques nuancées (« Nelly et Monsieur Arnaud », « Le Monde de Marty »).
Il est le seul comédien à avoir obtenu le César du meilleur acteur à trois reprises : en 1979 pour « La Cage aux folles » ; en 1982 pour « Garde à vue » ; en 1996 pour « Nelly et Monsieur Arnaud »
BIOGRAPHIE
Il était le fils de Robert Serrault, d’abord représentant en soieries puis en cartes postales le jour, et contrôleur au théâtre de l’Ambigu-Comique la nuit, et d’Adeline Foulon. Au déclenchement de la Seconde Guerre mondiale en 1939, sa mère l’envoie à Argentat en Corrèze, avec ses deux frères Raoul et Guy, et sa sœur Denise. Issu d’une « famille très simple de tradition chrétienne », il devient enfant de chœur dans l’église de ce village. Il y découvre la théâtralité de la cérémonie religieuse et côtoie la mort lors du sacrement de l’extrême onction et des funérailles religieuses.
Argentat
Une vocation religieuse
Portant en lui le germe d’une foi naissante, il annonce à sa mère en octobre 1941 vouloir devenir prêtre. En octobre 1942, il entre au petit séminaire de Conflans à Charenton-le-Pont. Dès cette époque, il proclame avoir deux passions, « faire rire et [s]’occuper de Dieu ». Il dira plus tard qu’il n’aurait pas aimé le vœu de chasteté. Après deux ans de séminaire marqué par l’austérité, le père Modeste Van Hamme, son directeur spirituel, l’oriente alors vers son métier de comédien, considérant qu’il servirait mieux le Seigneur dans ce domaine. Michel Serrault restera un fervent catholique.
Petit séminaire de Conflans à Charenton-le-Pont
Les débuts de comédien
Il s’inscrit au printemps 1944 dans le Centre d’art dramatique de la Rue Blanche et suit les cours gratuits de Jean Le Goff, comme José Artur. Parallèlement, il suit des cours payants au Conservatoire Maubel où il rencontre une autre élève, Juanita Saint-Peyron, qu’il épousera le 27 janvier 1958.
Refusé au Conservatoire en 1946, il décroche ses premiers contrats de comédien de théâtre, part en tournée en Allemagne, monte un spectacle de clown avant de faire son service militaire à Dijon en 1948. À son retour, il intègre la troupe des Branquignols de Robert Dhéry, est initié au théâtre d’avant-garde par Jean-Marie Serreau, étudie l’art du mimodrame avec Étienne Decroux et fait de la figuration à la Comédie-Française.
La troupe des Branquignoles
Dans les années 1950 et 1960, il fait les belles heures des cabarets parisiens en duo avec Jean Poiret, qu’il rencontre en 1952 à une audition des matinées classiques du Théâtre Sarah-Bernhardt.
Ils se font connaître en interprétant ensemble le sketch « Jerry Scott, vedette internationale » dont la première représentation a lieu au Cabaret Tabou le 11 janvier 1953.
Le permis de conduire un orchestre
Il débute au cinéma avec « les Branquignols » , par un petit rôle dans « Ah ! les belles bacchantes » (1954), puis dans « Les Diaboliques » (1955) d’Henri-Georges Clouzot.
« Ah ! les belles bacchantes »
Les comédies
Il se lance dans une longue aventure dans le film comique : « Assassins et Voleurs » (1957) de Sacha Guitry, avec Jean Poiret, « Le Viager » (1972) de Pierre Tchernia, qui le fera jouer dans plusieurs autres films, où il a pour partenaire Michel Galabru, avec lequel il participera à un grand nombre de films comme « Les Gaspards », « Room service ».
« Le Viager »
Il tourne aussi avec Louis de Funès, alors encore peu connu : « Nous irons à Deauville », « Des pissenlits par la racine », « Carambolages »,
ou encore avec Jean Lefebvre et Bernard Blier : « Quand passent les faisans » (1965), « Le Fou du labo » (1967), « C’est pas parce qu’on a rien à dire qu’il faut fermer sa gueule » (1974).
« Quand passent les faisans »
Figure du théâtre de boulevard, avec ses rôles dans des pièces télévisées d’Au théâtre ce soir, il triomphe en 1973 dans le rôle de l’excentrique travesti « Zaza Napoli » de « La Cage aux folles », qu’il rejouera plus tard avec un succès international dans ses adaptations au cinéma et dont le premier opus lui vaut le César du meilleur acteur en 1979.
Les rôles plus dramatiques
Puis arrive « L’Ibis rouge » (1975) de Jean-Pierre Mocky avec Michel Simon.
C’est un grand ami du cinéaste, avec lequel il tourne un grand nombre de films dont le plus gros succès reste « Le Miraculé » (1987), où il joue pour la dernière fois avec son vieil ami Jean Poiret et donne la réplique à Jeanne Moreau, qu’il retrouve pour un autre face à face truculent dans « La Vieille qui marchait dans la mer » (d’après Frédéric Dard) de Laurent Heynemann en 1991.
Il reviendra à la comédie incisive avec « Rien ne va plus » (1997) de Claude Chabrol, où il forme avec Isabelle Huppert un couple d’arnaqueurs à la petite semaine pris dans les mailles du filet d’un parrain des Antilles, rôle interprété par Jean-François Balmer.
Serrault a également servi le comique grinçant, absurde et ubuesque de Bertrand Blier en l’espace de trois collaborations : « Préparez vos mouchoirs » (1978), « Buffet froid » (1979) et « Les Acteurs » (2000) (dans ce dernier, comme presque tout le reste de la prestigieuse distribution, il interprète son propre rôle).
« Buffet froid »
Un drame personnel et un changement d’orientation de carrière
Le 30 août 1977, il perd sa fille Caroline (alors âgée de dix-neuf ans) dans un accident de la route à Neuilly-sur-Seine. L’acteur, Nita et leur fille cadette ne surmonteront jamais vraiment cette tragédie.
Ce drame familial est parallèle à un changement de cap artistique : c’est désormais dans des rôles dramatiques que l’acteur va exceller, soulevant parfois au passage de vives polémiques comme, en 1997, lors de la présentation à Cannes d’« Assassin(s) » de Mathieu Kassovitz.
Après l’obtention d’un deuxième César pour « Garde à vue » (1981) de Claude Miller, où il campe un notaire cynique et équivoque, soupçonné d’être l’auteur d’un double viol et homicide sur mineures, son dialoguiste Michel Audiard déclare à son sujet : « il est le plus grand acteur du monde ».
Ce huis clos policier, où il est confronté à Lino Ventura, marque sans conteste un grand tournant dans sa carrière, puisque s’ouvre devant lui la porte d’interprétations plus ténébreuses : il apparaît en 1982 aux côtés de Charles Aznavour en petit commerçant provincial voué aux meurtres de vieilles dames dans « Les Fantômes du chapelier » de Claude Chabrol (adapté de Georges Simenon),
ou devient, dans « Mortelle Randonnée » (1983) de Claude Miller, un père croyant reconnaître sa fille disparue en la personne d’une jeune meurtrière, interprétée par Isabelle Adjani, qu’il suit avant d’effacer les traces laissées sur les scènes de crime.
Il affronte ensuite, paralysé et aphone, sa bru adultère campée par Nathalie Baye dans « En toute innocence » (1988) d’Alain Jessua
et endosse, pour Christian de Chalonge, les oripeaux du médecin et tueur en série, Marcel Petiot dans « Docteur Petiot » (1990).
C’était par ailleurs ce réalisateur qui avait révélé ses capacités à endosser des rôles ambigus avec « L’Argent des autres » en 1978 où il était un inquiétant banquier. En 1995,« Nelly et Monsieur Arnaud », le film testament de Claude Sautet, est une autre étape décisive pour Serrault puisqu’il y fait preuve d’une nuance dramatique qu’il avait peu manifestée auparavant. Il y interprète un magistrat retraité, désenchanté, solitaire et mélancolique, sollicitant les services d’une jeune femme délaissée (jouée par Emmanuelle Béart) pour rédiger ses mémoires. Sa prestation est unanimement reconnue comme sa composition la plus aboutie. Elle lui permet de remporter un ultime César en 1996.
En 1999 dans « Le Monde de Marty » de Denis Bardiau, il tient le rôle d’un vieillard muet et paralysé, atteint de la maladie d’Alzheimer mais dont la voix commente en off les récits de son amitié naissante avec un jeune garçon souffrant de leucémie.
La fin de sa vie
À la fin de sa vie, l’acteur joue plutôt des rôles de « pépé » campagnard à la française, bougon, un peu rustre, mais avec un grand cœur, comme dans « Les Enfants du marais » (1999) de Jean Becker, avec Jacques Villeret et Jacques Gamblin,
« Une hirondelle a fait le printemps » (2001) de Christian Carion,
« Le Papillon » (2002) de Philippe Muyl,
« Albert est méchant » (2003)
ou « Les Enfants du pays » de Pierre Javaux.
Peu de temps avant sa mort, on a pu le voir aux obsèques de Jean-Claude Brialy, à Paris. Il mettait également la dernière main à un ouvrage dans lequel il souhaitait raconter ses souvenirs, en se retournant sur sa carrière exceptionnelle. Cet ouvrage, qui s’intitule « À bientôt », est paru le 12 novembre 2007 chez Oh ! Éditions. Il envisageait aussi de porter à l’écran la vie de monsieur Guillaume Pouget, prêtre de Paris que nombre de personnes illustres consultaient pour sa vaste science et ses conseils. Michel Serrault rêvait d’interpréter un jour la vie de ce prêtre qu’il admirait beaucoup. Il a écrit trois ans avant sa mort un récit autobiographique, « Vous avez dit Serrault ? » , et un journal, « Les Pieds dans le plat ! », dans lequel il fait part des remarques, pensées et critiques qui s’offrent à son regard de comédien et à son cœur de chrétien. Dans son autobiographie, il a expliqué combien la foi catholique avait marqué son existence et donné un sens à sa vie.
Il est mort chez lui, dans sa propriété du Val la Reine, à Vasouy, le 29 juillet 2007 (un jour avant Ingmar Bergman et Michelangelo Antonioni), à l’âge de 79 ans, des suites d’un cancer, alors qu’il souffrait depuis plusieurs années d’une maladie rare, la polychondrite chronique atrophiante, d’où la déformation de son nez. Le 2 août 2007, de nombreux amis du monde du cinéma et quelques représentants officiels ont assisté à ses obsèques en l’église Sainte-Catherine de Honfleur, près de sa résidence secondaire. Il est inhumé au cimetière y attenant, avant que sa dépouille ne soit transférée en 2009 au cimetière ancien de Neuilly-sur-Seine, lieu de sa résidence principale, auprès de son épouse et de sa fille.
VIE PRIVEE
Michel Serrault avait rencontré Juanita Saint-Peyron, dite Nita, au conservatoire Maubel à Paris, alors qu’il prenait des cours de comédie. Il l’épouse le 27 janvier 1958, avec pour témoins Jean Poiret et Françoise Dorin. Ils ont deux filles : Caroline (1958-1977), qui trouvera la mort dans un accident de voiture à dix-neuf ans, et Nathalie (1962). Juanita, décédée le 15 novembre 2008, aura été jusqu’à la fin, l’amour de sa vie.
RÉCOMPENSES ET NOMINATIONS
César
Nominations =
1979 _ Meilleur acteur dans un second rôle _« L’Argent des autres »
1981 _ Meilleur acteur _ « La Cage aux folles II »
1984 _ Meilleur acteur _ « Mortelle Randonnée »
1986 _ Meilleur acteur _ « On ne meurt que deux fois »
1991 _ Meilleur acteur _ « Docteur Petiot »
Lauréat =
1979 _ Meilleur acteur _ « La Cage aux folles »
1982 _ Meilleur acteur _ « Garde à vue »
1996 _ Meilleur acteur _ « Nelly et Monsieur Arnaud »
Prix Lumière
1996 _ Prix Lumière du meilleur acteur _ « Nelly et Monsieur Arnaud »
1998 _ Prix Lumière du meilleur acteur _ « Rien ne va plus »
Molière
Nominations
1987 _ Meilleur comédien _ « L’Avare »
1993 _ Meilleur comédien _ « Knock »
Festival de la Fiction TV
2006 _ Meilleure interprétation masculine _ « Monsieur Léon »
2008 _ Prix du public du meilleur comédien des palmarès du Festival (décerné par Télé 7 Jours) _ « Monsieur Léon »
THEATRE
1951 : « Du-Gu-Du », spectacle des Branquignols, texte d’André Frédérique, musique de Gérard Calvi, Théâtre La Bruyère
1955 : « L’Ami de la famille » de Jean Sommet, mise en scène Bernard Blier, Comédie Caumartin
1957 : « L’Habit vert » de Robert de Flers et Gaston Arman de Caillavet, mise en scène Marcel Cravenne
1958 : « Monsieur Masure » de Claude Magnier, mise en scène Claude Barma, Théâtre des Célestins
1959 : « Le Train pour Venise » de Louis Verneuil & Georges Berr, mise en scène Jacques Charon, Théâtre Michel
1961 : « Un certain monsieur Blot » de Robert Rocca, mise en scène René Dupuy, Théâtre Gramont
1963 : « Sacré Léonard » de Jean Poiret et Michel Serrault, mise en scène André Puglia, Théâtre Fontaine
1964 : « Quand épousez-vous ma femme ? » de Jean Bernard-Luc et Jean-Pierre Conty, mise en scène Jean Le Poulain, Théâtre du Vaudeville
1965 : « Monsieur Dodd » d’Arthur Watkyn, mise en scène Jacques-Henri Duval, Théâtre des Variétés
1966 : « Opération Lagrelèche » de Jean Poiret et Michel Serrault, Théâtre Fontaine
1967 : « Pour avoir Adrienne » de Louis Verneuil, mise en scène Pierre Mondy, Théâtre Marigny
1968 : « Gugusse » de Marcel Achard, mise en scène Michel Roux, Théâtre de la Michodière
1969 : « Les Grosses Têtes » de Jean Poiret et Michel Serrault, mise en scène Jean Poiret et René Dupuy, Théâtre de l’Athénée
1969 : « Le Vison voyageur » de Ray Cooney et John Chapman, mise en scène Jacques Sereys, Théâtre du Gymnase
1970 : « Les Bonshommes » de Françoise Dorin, mise en scène Jacques Charon, Théâtre du Palais-Royal
1972 : « Le Tombeur » de Neil Simon, mise en scène Emilio Bruzzo, Théâtre de la Madeleine
1973 : « La Cage aux folles » de Jean Poiret, mise en scène Pierre Mondy, Théâtre du Palais-Royal
1986 : « L’Avare » de Molière, mise en scène Roger Planchon, TNP Villeurbanne, Théâtre Mogador
1992 :« Knock ou le triomphe de la médecine » de Jules Romains, mise en scène Pierre Mondy, Théâtre de la Porte-Saint-Martin
FILMOGRAPHIE
Par ordre d’entrées
1978 _ « La Cage aux folles » _ Édouard Molinaro _ 5 406 614 entrées
1995 _ « Le Bonheur est dans le pré » _ Étienne Chatiliez _ 4 931 227 entrées
1982 _ « Deux Heures moins le quart avant Jésus-Christ » _ Jean Yanne_ 4 601 239 entrées
1961 _ « La Belle Américaine » _ Robert Dhéry _ 4 151 161 entrées
1972 _ « Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil » _ Jean Yanne _ 4 076 678 entrées
1956 _ « Cette Sacrée Gamine » _ Michel Boisrond _ 4 040 634 entrées
RADIOGRAPHIE ET DISCOGRAPHIE
1955 : Les interviews de Jean Poiret et Michel Serrault no 1 : « Jerry Scott, vedette internationale »
1955 : Jean Poiret et Michel Serrault dans leurs interviews no 2 : « Stéphane Brineville, prix littéraire »
1955 : Les interviews de Jean Poiret et Michel Serrault 3 : « Le Salon De L’Homme » (1re Partie) - Hommes A Vendre "Épiciers, Magistrats Généraux, Intellectuels" / Le Salon De L’Homme (Suite Et Fin) "Fonctionnaires, Spécimens Internationaux Et Français Moyens" / Si Versailles M’était "Critiqué" (Impressions D’un Critique Sur Le Film De M. Sacha Guitry)
1955 : « Clément de Laprade, explorateur »
1956 : « Les embarras de Paris »
1956 : « Voyage en Corrèze »
1957 : « Les 45 tours de Monsieur Petit Lagrelèche »
1958 : « Monsieur Petit Lagrelèche, parlementaire »
1960 : « Le Président : Interview du Président Auguste Braquillet »
1960 : « Les antiquaires » (avec Jacqueline Maillan)
1962 : « Permis de conduire »
1962 : En direct du Théâtre de 10 Heures :« Le spécialiste » / Monsieur Poton, indépendant
1962 : « Le Bourgeois gentilhomme » : Auteur : Molière - Compositeur : Jean-Baptiste Lully - Direction d’orchestre : Roland Douatte - Interprètes : Chorale Philippe Caillard, Collegium musicum de Paris - Mezzo-soprano : Denise Benoît - Ensemble vocal : Les Frères Jacques - Réalisateur : Georges Hacquard - Distribution : Arletty (Madame Jourdain), Sophie Desmarets (Nicole), Françoise Dorléac (Lucile), Jacques Fabbri (Monsieur Jourdain), Pierre Philippe (élève du maître de musique), Jean Poiret (maître de musique), Michel Serrault (maître à danser), Serge Berry (1er laquais), Jean-Claude Pollet (2e laquais), Henri Virlojeux (maître d’armes), Robert Vattier (maître de philosophie), Jean Raymond (maître tailleur), Jacques Muller (garçon tailleur), Jacques Dacqmine (Dorante), Louis Velle (Cléonte), Henri Salvador (Covielle), Maria Mauban (Dorimène)
1965 : Chanson du film « A La tête du client » (avec Francis Blanche, Darry Cowl et Jean Richard)
1967 : En direct de La Tête de l’Art : « Gymnastique du corps et de l’esprit par le Professeur Petit Lagrelèche »
1992 : Radio mémoire - 40 ans de radio : Jean Poiret et Michel Serrault - « Poètes à vos luths (1957) »
2000 : Méga Fou Rire : Jean Poiret et Michel Serrault - « Plaies et Bosses »
Michel Serrault
DOCUMENTAIRES CONSACRES A MICHEL SERRAULT
2007 : Michel Serrault, le portrait, documentaire de Gérard Jourd’hui : lui-même
2013 : Un jour, un destin : « Michel Serrault, la fureur de rire »
CITATIONS
« Je n’ai plus peur de la mort depuis que j’ai appris que je ne serai pas le premier à passer par là. »
« Le rire doit être construit, basé sur la réalité de la vie, sur des faits communs. La folie, oui, mais avec un cadre. » (Le Figaro Magazine, 31 mars 2001)
« Si l’acteur ne bouscule pas la réalité pour aller plus loin dans les émotions ou dans le rire, ce n’est plus un artiste. » (Le Figaro Magazine, 31 mars 2001)
« Un acteur est quelqu’un qui doit inventer, se laisser porter par son invention. Il est essentiel de donner un plus, de ne pas se contenter d’être un serviteur aveugle et ignare. » (Le Figaro Magazine, 31 mars 2001)
« Si je ne suis pas devenu prêtre, c’est à cause des vœux de chasteté. » (Bonne Soirée, 24 février 1993)
« La foi fait partie de ma vie. Si on n’a pas la foi pour récupérer, pour transformer le sens de la vie, tout devient un peu dérisoire, et même pathétique » (à propos de la mort de sa fille en 1977 ; cité par le père Alain de la Morandais, 30 juillet 2007)
« Aurais-je un jour la possibilité d’exercer un métier qui ne me ferait pas perdre le goût de m’amuser ? » (...vous avez dit Serrault ?)
« J’ai l’âme d’un Chaplin avec une tête d’apothicaire » ; (cité par Pierre Murat dans Télérama no 3005 du 18 août 2007)