FILM TOURNE EN GAMBIE
« The Exchange : Six Faces of The Gambia »
The Exchange : Six Faces of The Gambia est un court métrage documentaire canado-gambien réalisé par Matthew Welsh et sorti en 2009. C’est une série de portraits de Gambiens. C’est l’un des très rares films en partie produits en Gambie.
Synopsis =
Matthew Welsh voyage en Gambie dans les années 2000 et présente six portraits de Gambiens de la classe moyenne, avec le projet de dépasser les stéréotypes habituels sur ce pays.
FILM EVOQUANT LE GAMBIE
Un film documentaire de Gosia Juszczak
"En Gambie, le plus petit pays d’Afrique continentale, le poisson est maintenant réduit en poudre par des entreprises chinoises. Exportée massivement vers l’Europe ou la Chine, cette farine de poisson est destinée à nourrir les animaux de l’élevage industriel. Privée de sa principale source de protéines, la population locale lutte pour sa survie tandis que la surpêche appauvrit les écosystèmes marins. A travers les récits intimes d’ Abou, Mariama et Paul, le film révèle leurs luttes quotidiennes, leurs colères et leurs espoirs. Pour certains, la migration est la seule issue. Un premier film sur les usines de farine de poisson en Gambie offrant un aperçu inédit sur les innombrables facteurs de migration et l’effet domino de la surpêche."
ACTRICES ET ACTEURS GAMBIENS
BABOU CEESAY
Babou Ceesay est né sous le nom de Baboucarr Alieu Ceesay. C’est un acteur et producteur connu pour « Free Fire » (2016), « Eye in the Sky » (2015) et « ’71 » (2014).
BABOU CHAM
Babou Cham est né en 1976 à Bakau (Gambie) sous le nom de Baboucar Mbye Cham. C’est un acteur, connu pour L’auberge espagnole (2002), Catalunya über alles ! (2011) et La Unidad (2020).
FESTIVAL INTERNATIONAL SONIKE (FISO)
Du jeudi 2O au lundi 24 février 2020 , la Gambie était la terre d’accueil de la communauté soninké. Après Dakar en 2018, Banjul est l’hôte de la 6ème édition du Festival international soninké (Fiso). L’Independence stadium de Bakau a servi de cadre pour l’ouverture de l’évènement. Les festivaliers, en mode traditionnel, arrivent par groupes avec le drapeau de leur pays d’origine en l’air. Sur les gradins, la seule partie réservée était bondée de monde. C’est parti pour le défilé des délégations venues du Sénégal, du Mali, de la Mauritanie, de la Guinée, de la Côte d’Ivoire et celle de la Gambie.
Très en verve, le président gambien Adama Barro a révélé qu’il avait fait savoir à son protocole qu’il n’avait pas besoin de discours écrit parce que, dit-il, il est chez les Soninkés et sait quoi leur dire. « Les Soninkés ne sont pas organisés », dixit le chef de l’Etat de la Gambie. En fait, il a demandé à la communauté de mieux s’organiser pour contribuer davantage au développement de nos pays. Pour ce faire, il propose que le FISO soit une fédération au sein des 6 pays. Et cela permettra de réfléchir sur comment le Fiso peut servir la communauté et ses pays membres. Par ailleurs, il n’a pas caché son enthousiasme sur le fait que le Fiso ait choisi son pays pour accueillir le festival.
Pour l’ex Président par intérim du Mali, Dioncounda Traoré, « il ne fait aucun doute, une culture universelle est en train de se construire, la culture soninké fondée sur les valeurs de travail, de courage, de justice, de solidarité, d’honnêteté, de partage. La culture soninké entend bien apporter à cette culture universelle une contribution consistante ». Après avoir félicité les organisateurs sur la pertinence du thème, à savoir « L’agriculture comme solution alternative à l’émigration des jeunes », M. Traoré pense qu’il est normal que l’on s’interroge sur des solutions par rapport à l’émigration clandestine qui a fait des milliers de morts en Afrique, notamment en pays soninké. Pour lui, ce départ vers l’Europe est causé entre autres par le rêve européen, la misère familiale, les conflits dans les pays de départ, les effets des réseaux sociaux, le manque de travail, de perspectives parfois des hommes politiques. D’ailleurs, selon le président de l’Association pour la promotion de la langue soninké (APS), Ousmane Diagana, au-delà de l’engagement pour la promotion de la langue, l’un des objectifs aussi, c’est de permettre aux jeunes de rester en Afrique. Un hommage mérité a été rendu à Diadié Soumaré, ancien président de l’APS, décédé en juillet 2019.