Nanar du mois d’octobre 2021 " Samson et Dalilah"

  • Mis à jour : 6 octobre 2021

SAMSON ET DALILAH

FICHE TECHNIQUE
- Titre original : « Samson and Delilah »
- Titre français : « Samson et Dalila »
- Réalisation : Cecil B. DeMille
- Scénario : Frederic M. Frank, Harold Lamb (en) et Jesse Lasky Jr. d’après le livre de Vladimir Jabotinsky
- Photographie : George Barnes et Dewey Wrigley
- Effets visuels : Collaborateurs divers, dont Devereaux Jennings (crédité Devereux Jennings) et Gordon Jennings
- Décors : Hans Dreier, Walter H. Tyler, Sam Comer, Ray Moyer et John Meehan (non crédité)
- Costumes : Edith Head, Dorothy Jeakins, Elois Jenssen, Gile Steele et Gwen Wakeling
- Montage : Anne Bauchens
- Musique : Victor Young  ; Ray Evans et Jay Livingston (chanson)
- Chorégraphie : Theodore Kosloff
- Durée : 131 minutes
- Dates de sortie :

  • États-Unis : 21 décembre 1949
  • France : 5 octobre 1951

SYNOPSIS

Samson, un Hébreu d’une force colossale, lutte pour l’indépendance de son peuple soumis aux Philistins, malmenant à lui tout seul l’armée des occupants. Mais Samson s’éprend de la sculpturale princesse Dalila à la beauté troublante, qui découvre que le secret de sa force réside dans ses cheveux. Celle-ci les lui coupe dans son sommeil et le livre aux Philistins. Désormais rendu aveugle, il périt en faisant s’écrouler le temple sur la foule lors de son jugement.

DISTRIBUTION
- Hedy Lamarr (VF : Paula Dehelly) : Dalila
- Victor Mature (VF : Jean Davy) : Samson
- George Sanders (VF : Abel Jacquin) : le Saran de Gaza
- Angela Lansbury (VF : Sylvie Deniau) : Semadar
- Henry Wilcoxon (VF : Claude Péran) : le Prince Ahtur
- Olive Deering (VF : Renée Simonot) : Miriam
- Fay Holden (VF : Henriette Marion) : Hazel, mère de Samson
- Julia Faye (VF : Marie Francey) : Haisham
- William Farnum (VF : Camille Guérini) : Tubal
- Russ Tamblyn (VF : Anne Marilo) : Saul
- Harry Woods (VF : Jean Clarieux) : Gammad
- Lane Chandler (VF : Pierre Morin) : Teresh
- George Reeves (VF : Jean Martinelli) : le messager blessé
- Boyd Davis : premier prêtre
- Pedro de Cordoba : Bar Simon
- Victor Varconi : le seigneur d’Ashdod
- Russell Hicks : le seigneur d’Ashkelon
- Colin Tapley : un prince
- Fritz Leiber : Le seigneur Sharif
- Mike Mazurki : le chef des soldats philistins
- John Miljan : Lesh Lakish
- Cecil B. DeMille : le narrateur (voix)
- Karen Morley (rôle indéterminé)

CRITIQUE

Critique lors de la sortie en salle le 26/03/2016 Par Aurélien Ferenczi
Genre : Maciste chez le coiffeur.

Sexe, sang, fureur : Cecil B. De Mille a trouvé dans la Bible la matière d’un cinéma populaire directement inspiré des feuilletons du XIXe siècle. Ici, le scénario prend des libertés avec les textes sacrés en faisant de Dalila la belle-soeur de Samson. Sa félonie se justifie par du dépit amoureux : raccourci astucieux qui donne aux épisodes disjoints de la vie du berger culturiste une réelle cohérence dramatique...

Mais, pour son premier récit biblique en couleurs, De Mille est resté fidèle à son style, établi au temps du muet : décors monumentaux — la destruction finale du temple est un morceau de bravoure — dans lesquels s’agitent des personnages tout aussi marmoréens. Si le film convainc, c’est justement parce que la distribution convient parfaitement à cette approche monolithique : Victor Mature et Hedy Lamarr — l’une des plus belles actrices hollywoodiennes — sont, pourrait-on dire, des corps avant d’être des comédiens, leur présence a plus d’importance que leur ­talent. De Mille compose avec eux de véritables tableaux, d’une grande invention plastique. Tandis que George Sanders est chargé d’apporter un peu de subtilité dramatique. Le cocktail n’a pas pris une ride. — Aurélien Ferenczi