Le palmarès est également dominé par des femmes, à commencer par l’Ours d’or du meilleur film. C’est Carla Simón, réalisatrice de 35 ans, qui l’emporte pour son film « Alcarràs ». Ce long-métrage détaille la vie d’une famille dans le milieu des petits exploitants agricoles.
Le président du jury, cette année, était le réalisateur M. Night Shyamalan (Sixième sens, Split). Il était accompagné de professionnels originaires du monde entier comme le producteur franco-tunisien Saïd Ben Saïd (Benedetta, Place publique).
MEILLEUR FILM :
« Alcarràs » de Carla Simón
Après 80 ans à cultiver le même sol, la famille Solé se réunit pour une dernière récolte ensemble.
GRAND PRIX DU JURY :
« The Novelist’s » Film de Hong Sangsoo
Une romancière entreprend un voyage pour rendre visite à un ancien collègue, perdu de vue depuis longtemps. Elle rencontre un réalisateur et sa femme. Dans un parc, les trois individus font connaissance avec une actrice. La romancière essaie de convaincre la comédienne de faire un film avec elle.
PRIX DU JURY :
« Robe of Gems » de Natalia Lopez Gallardo
Le combat de trois femmes avec le cartel local de la drogue.
MEILLEURE REALISATION :
« Avec amour et acharnement » de Claire Denis
Jean et Sara vivent ensemble depuis dix ans. Quand ils se sont rencontrés, Sara partageait la vie de François, le meilleur ami de Jean et son grand admirateur à l’époque où Jean jouait au rugby en professionnel. Jean et Sara s’aiment. Un jour, Sara aperçoit François dans la rue. Il ne la remarque pas, mais elle est submergée par la sensation que sa vie pourrait soudainement changer. Pour la première fois depuis des années, François reprend contact avec Jean et lui propose de retravailler ensemble. Se déclenche alors une spirale incontrôlable…
MEILLEURE INTERPRETATION DANS UN RÔLE PROCIPAL :
Meltem Japtan dans « Rabiye Kurnaz contre George W. Bush »
MEILLEURE INTERPRETATION DANS UN SECOND RÔLE :
Laura Basuki dans « Nana »
Nana est l’histoire de femmes luttant dans l’ère de la politique, de la guerre et de la rébellion dans la culture patriarcale.
MEILLEUR SCENARIO :
Andreas Dresen pour « Rabiye Kurnaz contre George W. Bush »
La bataille pour la libération de son fils Murat de Guantanamo catapulte la femme au foyer turque Rabiye Kurnaz de sa maison mitoyenne à Brême directement dans la politique mondiale et jusqu’à la Cour suprême de Washington. À ses côtés, l’avocat des droits de l’homme Bernhard Docke - l’avocat réservé et pondéré et la mère turque capricieuse avec un sens de l’humour méchant - se bat maintenant côte à côte pour faire sortir Murat.