En 1958, Bernard Herrmann compose la musique du film « Le Septième voyage de Sinbad (The 7th Voyage of Sinbad) » de Ray Harryhausen
1958 : « Le Septième voyage de Sinbad » (The 7th Voyage of Sinbad) coréalisé par Ray Harryhausen. Première des quatre collaborations du compositeur avec le tandem Schneer-Harryhausen qui offrira à Herrmann l’occasion de déséquilibrer sans contrainte ses orchestres en toute légitimité et d’explorer ainsi de nouveaux champs d’orchestration à l’image d’un pionnier comme Edgard Varèse. Complété par un ensemble de percussion, l’orchestre s’exprime souvent au travers de quelques instruments singulièrement mis en avant (célesta, glockenspiel, triangle), pour caractériser certains personnages notamment46. Pour la princesse, des violons en sourdine s’exprimant uniquement dans le registre aigu. Pour le squelette, il convoque xylophone, castagnettes, wood-blocks, fouet dans un pastiche enlevé de la danse macabre de Camille Saint-Saëns. Souvent condamné pour auto-citation (excusable au regard de la quantité de matériel produit sous exploité) Herrmann réemploye des thèmes composés en 1934 pour CBS (The Arabian nights). De sa pièce de concert inachevé Egypt - A Tone Picture il tire le thème de Bagdad47. À plusieurs reprises il tire profit de l’expérience qu’il acquise dans ses travaux précédent sur l’échelle pentatonique.