Le cinéma malien
Le cinéma malien a marqué le 7e art africain par sa thématique variée et ses productions de qualité.
Un cinéma de qualité
Primé à plusieurs reprises :
Festival FESPACO au Burkina, le Mali est le seul pays à avoir 3 Etalons de Yennega :
- Baara et Finyè de Souleymane Cissé (1979 et 1983)
- Guimba de Cheick Oumar Sissoko (1995).
- Ta Dona (Au feu !) de Adama Drabo (1991)
- Taafé Fanga de Adama Drabo (1997)
- La génèse de Cheick Oumar Sissoko (1999)
- Festival de Cannes (France)
- Yeelen (La Lumière),de Souleymane Cissé (1987)
- Taafé Fanga de Adama Drabo (1997)
- Guimba (« Le Tyran ») de Cheick Oumar Sissoko (1995)
Festival de Carthage (Tunisie).
- Cinq jours d ???une vie en 1971 de Souleymane Cissé
- Finyè de Souleymane Cissé (1983)
Festival de Lugarno (Suisse)
- Guimba (« Le Tyran ») de Cheick Oumar Sissoko (1995)
Festival de Milan
- La génèse de Cheick Oumar Sissoko (1999)
Un cinéma engagé
Une thématique variée et profondément ancrée dans le terroir culturel et le microcosme socio-politique du pays. De « Demain à Nanguila » à « Faro, la Reine des eaux » de Salif Traoré, le cinéma malien a beaucoup progressé au niveau de la technique, de l ???écriture et de l ???engagement qui est passé de la quête d ???une identité culturelle, pour se mettre à l ???abri de l ???acculturation, au combat politique. Le conflit entre tradition et modernité est très présent dans le 7e art malien. Mais, il a le plus souvent réussi à le transposer dans le domaine de la conquête du savoir et du pouvoir
Né dans les années 60 , le cinéma malien, , a été depuis ses débuts le miroir des aspirations du peuple à travers les régimes (communisme de 1960 à 1968, dictature militaire de 1968 à 1991 et, depuis la quête démocratique) qui ont régné sur le pays.
Cette quête du pouvoir est souvent socio-politique comme dans Baara et Waati de Souleymane Cissé. C ???est aussi une quête de liberté et de revendication comme dans Finyé du même réalisateur et dans Guimba de Cheick Oumar Sissoko.
Si cette volonté de liberté des cinéastes découle aussi d ???une quête de pouvoir : faire de l ???écran un pouvoir à l ???image de la presse considérée comme le 4e pouvoir dans les démocraties fortes. Pour les Souleymane Cissé, Falaba Issa Traoré, Cheick Oumar Sissoko ??? il ne s ???agissait pas de faire « le cinéma pour le cinéma ». Mais, un outil de l ???affirmation de l ???indépendance et de changement. Pour eux, le cinéma doit être une expression de la puissance tant redoutée de « la parole, du verbe » fortement ancrée dans la société malienne depuis le temps des grands empires.
Ce pouvoir se situe aussi au niveau de la transmission ou de la contestation du pouvoir et du savoir traditionnels très présents dans Yeleen de Cissé et Genèse de Sissoko. Toujours en rapport à ce conflit autour du pouvoir, l ???émancipation féminine est aussi très présente dans le cinéma malien d ???hier et d ???aujourd ???hui. Tafé Fanga (Pouvoir du pagne) d ???Adama Drabo en est l ???illustration.
(D’ après les articles de Moussa Bolly)
Les réalisateurs maliens
Adama Drabo
Cinéaste et dramaturge malien né en 1948 à Bamako et mort le 15 juillet 2009 à Bamako. Dès son enfance il s’intéresse au cinéma. Instituteur pendant 10 ans dans un village, il peint et écrit en amateur des pièces de théâtre. En 1979, il entre au Centre national de production cinématographique (CNPC) du Mali. Il travaille avec le réalisateur Cheick Oumar Sissoko comme assistant réalisateur sur le tournage des films Nyamanton (1986) et Finzan (1989).
En 1988, il tourne un moyen-métrage, Nieba, la journée d’une paysanne. En 1991, il sort son premier long-métrage T a Dona (Au feu !). En 1997, il réalise Taafé Fanga, qui raconte l ???histoire d ???un village dogon où la découverte par une femme d’un masque qui donne le pouvoir renverse l’ordre des choses, les femmes prenant la place réservée habituellement aux hommes. Après une longue pause, il revient en co-réalisation avec Ladji Diakité avec Fantan Fanga (Le pouvoir des pauvres), en 2008.
Souleymane Cissé
Cinéaste malien, né le 21 avril 1940 à Bamako (Mali) est passionné de cinéma dès son enfance. En 1960 lors de l ???éclatement de la Fédération du Mali et de l ???indépendance de son pays, il adhère à des mouvements de jeunesse et commence à projeter à la Maison des Jeunes de Bamako des films qu’il commente ensuite au public. C’est un film documentaire sur l ???arrestation de Patrice Lumumba qui déclenche réellement sa volonté de faire du cinéma. Il obtient une bourse pour suivre des études de cinéma à l’Institut des Hautes Etudes Supérieures de la Cinématographie de Moscou. Il en sort diplômé en 1969.
Souleymane Cissé tourne son premier moyen métrage Cinq jours d ???une vie en 1971. Le film relate l ???histoire d ???un jeune qui abandonne l ???école coranique et vagabonde dans les rues, vivant de menus larcins. L’ ??uvre est primée au Festival de Carthage.
En 1975, il réalise son premier long métrage, en bambara, Den Muso (La Jeune fille) à propos d ???une jeune fille muette violée par un chômeur. Enceinte, elle subit le rejet de sa famille et du père de l ???enfant qui refuse de le reconnaître. Souleymane Cissé a ainsi expliqué sa démarche : "J’ai voulu exposer le cas des nombreuses filles-mères rejetées de partout. J’ai voulu mon héroïne muette pour symboliser une évidence : chez nous, les femmes n’ont pas la parole". Non seulement le film est interdit par le ministre malien de la culture mais Souleymane Cissé est arrêté et emprisonné pour avoir accepté une coopération française. Le brûlot restera interdit pendant trois ans et n’obtiendra son visa d’exploitation qu’en 1978.
En 1978 sort le film Baara (Le Travail). Ce film relate l’histoire d’un jeune ingénieur, révolté par l’attitude de son PDG, qui décide d’organiser une réunion avec les ouvriers pour faire valoir leurs droits. Mais son patron le fait aussitôt enlever puis assassiner.
Succède Finyè (Le Vent, 1982). Il s’agit d’une chronique sur la révolte des étudiants maliens face au pouvoir militaire. Sur une période période de 4 ans, entre 1984 et 1987, il tourne Yeelen (La Lumière), film initiatique sur le douloureux chemin que prend l ???enfant pour devenir adulte
Finye (Le Vent) bambara vostfr 1/10 par FakourouCoulibaly
Souleymane Cissé tourne Waati (Le Temps, 1995), qui retrace l’histoire de Nandi, une enfant noire d’Afrique du Sud au moment de l’Apartheid, qui fuit son pays pour partir en Côte d’Ivoire, au Mali et en Namibie, avant de revenir dans son pays d’origine après la fin du régime.
En 2009, Souleymane Cissé sort le film Min yé qui aborde le thème de la polygamie. Ce film, dans lequel jouent Sokona Gakou, animatrice à Africable, et Assane Kouyaté, est présenté au Festival de cannes 2009.
Extrait 3 Min ye par toutlecine
Souleymane Cissé est, depuis 1997, président de l’Union des créateurs et entrepreneurs du cinéma et de l’audiovisuel de l’Afrique de l’Ouest (UCECAO). Souleymane Cissé a été élevé par le président de la République, Amadou Toumani Touré, au rang de Commandeur de l ???Ordre national du Mali le 1er janvier 2006. Il est également élevé au grade de Commandeur des Arts et Lettres de la République Française.
Falaba Issa Traoré
Ecrivain, comédien, réalisateur et dramaturge malien né vers 1930 à Bougouni (Mali) et décédé le 8 août 2003 à Rabat (Maroc). En 1973, il part en Allemagne étudier la réalisation au cinéma. De retour au Mali en 1976, il dirige la section Cinéma au ministère des Sports, des Arts et de la Culture.
Comédien, il a notamment joué dans des films de Kalifa Dienta (A Banna), de Cheick Oumar Sissoko (Nidiougou Guimba), de Boubacar Sidibé (Le Pacte social, Sanoudié et N ???Tronkélé). Il a également été réalisateur, son dernier film, Bamunan (« Le Pagne sacré » ), est sorti en 1990.
Cheick Oumar Sissoko
Cinéaste et homme politique malien, né en 1945 à San (Mali). ??tudiant à Paris, Cheick Oumar Sissoko obtient un DEA d ???histoire et sociologie africaine et un diplôme de l’ ??cole des hautes études en sciences sociales, en histoire et cinéma. Il suit ensuite des cours de cinéma à l ?????cole nationale supérieure Louis-Lumière.
De retour au Mali, il est engagé comme réalisateur au Centre national de la production cinématographique (CNPC). Il y réalise Sécheresse et exode rural.
En 1995, il réalise Guimba (« Le Tyran »). En 1999, sort La Genèse qui obtiendra le prix RFI Cinéma du public au Fespaco en 2001..
En 2000, il réalise Battù Il a créé un collectif de production « Kora film ». Président du parti Solidarité africaine pour la démocratie et l’indépendance (SADI), Cheick Oumar Sissoko est nommé le 16 octobre 2002 ministre de la Culture dans le gouvernement d’Ahmed Mohamed ag Hamani. Il sera confirmé à ce poste le 3 mai 2004 dans le gouvernement d’Ousmane Issoufi Maïga et quitte le gouvernement lors de sa démission le 27 septembre 2007.
Abdoulaye Ascofaré
Abdoulaye Ascofare est un cinéaste et poète malien né le 20 avril 1949 à Gao (Mali). Il a suivi des études de théâtre puis de cinéma. Il a été animateur radio jusqu ???en 1978 avant d ???être enseignant à l ???Institut national des arts de Bamako. En 1984, il est diplômé de l ???Institut d ?????tat de la Cinématographie en URSS, il devient réalisateur au Centre national de production cinématographique de Bamako en 1985. ?? partir de 1991, il produit plusieurs courts métrages. En 1997, il sort son premier long métrage intitulé Faraw, une mère des sables. Ce film, qui retrace vingt-quatre heures de la vie d ???une femme du pays songhaï, a reçu le « Bayard d ???or Création artistique » au Festival de Namur en 1997. Poète, il a publié Domestiquer le rêve.
Une mère de sable (1997) (Faraw !) Dir : Abdoulaye Ascofare With : Aminata Ousmane, Balla Moussa Keita, Safiatou Mahamane Drama 90 mins.
Un des deux films sélectionnés à Cannes Faraw ! est un drame familiale qui se passe dans le reculé désert du Sahara et a été primé au Festival Pan Africain de Ouagadougou. Abdoulaye Ascofaré a voulu rendre hommage à sa mère qui a eu une vraie très dure. L’histoire de Zamiatou, une femme Songhaï, au Nord Ouest du Mali. Avec ces deux jeunes fils, une jolie petite fille et un mari handicapé.
Plus réaliste que dramatique, le film montre l’impact du tourisme européen sur une famille africaine.
Les structures
Centre national de cinéma du Mali
Le Centre national de la cinématographie du Mali (CNCM) est un établissement public à caractère scientifique, technologique et culturel qui a remplacé en 2005 le Centre national de la production cinématographie (CNPC). Il est chargé de la promotion, de la coproduction, de l’actualité documentaire et artistique, du cinéma ambulant.
Les autres films maliens
Wandyalanka (1972) Dir : Alkaly Kaba With : Falaye Dabo, Myriam Thiam 81 mins.
La leçon (1974) Dir : Alkaly Kaba With : Hortense Rene 90 mins.
Moko Dakhan (1976) Dir : Sega Coulibaly With : Fanta Berthe, Lamine Dolo, Tidiane Keita 80 mins.
Wamba (1976) Dir : Alkaly Kaba With : Abdoulaye Ascofare, Louise Doudou, Cherif Fofana 91 mins.
Yèlèma donna kow la nankòròla (1978) Dir : Abudulayi Sèk 114 mins.
An Be Nodo (1980) Dir : Issa Falaba Traoré 105 mins.
A Banna (1980) Dir : Kalifa Dienta With : Fanta Diallo, Zoumana Yoro Traore 90 mins.
Le prisonnier (1980) Dir : Sega Coulibaly With : Fanta Berthe 82 mins.
Ta genethlia tis Tilemahis (1985 Short Film) Dir : Patrice Vivancos With : Olivia Desonak, Maori Diallo 27 mins.
Le médecin de Gafire (1986) Dir : Mustapha Diop With : Sidiki Bakaba, Merlin N’Diagne, Fifi-Dalla Kouyate 90 mins.
Kiri Kara Watita (1986) Dir : Issa Falaba Traoré 80 mins.
Nyamanton (1987) Dir : Cheick Oumar Sissoko With : Chaka Diarra, Alikaou Kanté, Maciré Kanté 90 mins.
Segu janjo (1989) Dir : Mambaye Coulibaly
L’orphelin (1989) Dir : Mahamadou Cissé With : Nouman Kante, Barou Koite, Fifi-Dalla Kouyate 68 mins.
Mamy Wata (1990) Dir : Mustapha Diop With : Philippe Ambrosini, Sidiki Bakaba, Gérard Essomba 90 mins.
Finzan (1992) Dir : Cheick Oumar Sissoko With : Oumar Namory Keita, Koti, Bala Moussa Drama 107 mins.
Deux femmes se rebellent contre les traditions de leur village
Lala ni Binefou (1993 Short Film) Dir : Mamo Cisse With : Fanta Berthe, Balla Habib Dembélé Comedy 35 mins.
Yelema (1993) Dir : Mamo Cissé. With : Fatoumata Bâ, Kelu Diallo, Fatoumata Diarisso 78 mins.
Diallabougou massa (1994 Short Film) Dir : Mahamadou Cissé 26 mins.
Macadam tribu (1996) Dir : José Laplaine With : Sidy Camara, André Carvello, Balla Habib Dembélé 90 mins.
MACADAM TRIBU par Teemour_D_Mambety
Yelema II (1997) Dir : Mamo Cissé. With : Fatoumata Bâ, Kelu Diallo, Ben Haïdara 72 mins.
??cran d’argile (1997 Documentary) Dir : Maria Watzlawick, Romed Wyder With : Kandjoura Coulbaly Documentary 53 mins. Récit avec Kandjoura Coulbaly, couturier styliste à Bamako (Mali).
La vie sur terre (1998) Dir : Abderrahmane Sissako With : Abderrahmane Sissako, Nana Baby, Mohamed Sissako Comedy | Drama 61 mins.
Dans les derniers jours de 1999, après quelques coups de feu dans un supermarché français remplies en abondance de nourriture et de couleurs , nous....
Afrodita, el jardín de los perfumes (1998) Dir : Pablo César With : Issa Coulibaly, Alejandro Da Silva, Karamoko Sinayoko Drama 91 mins.
36. ?? l’ombre du soleil. Funérailles et intronisation du hogon d’Arou (1998 Documentary) Dir : Philippe Lourdou, Nadine Wanono Documentary 82 mins. Au Mali à 800 kilomètres au nord-est de Bamako, la tribu Dogon de Arou prepare les funérailles de leur dernier "Dogon".
L’esprit de Mopti (1999 Documentary) Dir : Pascal Letellier, Moussa Ouane Documentary 54 mins.
Dama (1999 Short Film) Dir : Léopold Togo 27 mins.
Je chanterai pour toi (2001 Documentary) . Dir : Jacques Sarasin With : Haruna Barry, Dèmba-Kane Niang, Madieye Niang Documentary | Biography | Drama | Music UNRATED 76 mins.
C’est une histoire d’amour évoqué par un chanteur dont la nusique est un voyage social, politique et géographique à travers le Mali de 1960 à nos jours
Demain et tous les jours après (2001 TV Movie) Dir : Bernard Stora With : Edouard Baer, Hélène Fillières, Bakary Sangaré Adventure 105 mins.
En Afrique, deux occidentaux, un homme et une femme, aux sentiments complètement opposés, sont obligés d’effectuer un long voyage ensemble dans une voiture.
Les aventures de Sékou (2001 Short Film) Dir : Boubacar Sidibé 26 mins.
Kabala (2002) Dir : Assane Kouyaté With : Modibo Traoré, Djénéba Koné, Fily Traoré Drama | Romance 112 mins.
Bamako Sigi-Kan (2003 Documentary) Dir : Manthia Diawara With : Manthia Diawara Documentary 76 mins.
Zabou, mannequin des sables (2003 Documentary) Dir : Abdoulaye Ascofare With : Zeynaba Arounhenna Maïga Documentary 90 mins.
46. Kennis voor het leven (2005 Short Film) Dir : Sander Francken With : Abba Bilancoro, Boubacar Kamina Bocary, Afel Bocoum 29 mins.
Yelema III (2005 TV Movie) Dir : Mamo Cissé. With : Oumou Berthé, Fatoumata Bâ, Ben Haïdara
Bamako (2006) Dir : Abderrahmane Sissako With : Aïssa Maïga, Tiécoura Traoré, Maimouna Hélène Diarra Drama 115 mins.
Mélé est une chanteuse de bar, son mari Chaka est sans travail et le couple est sur le point de rompre. Sur fond de procès anticolonialiste
01 Bamako Film-Extrait par naturevol
Toro si te (2006 Documentary) Dir : Daisy Lamothe With : Seydou Konate Documentary 78 mins.
Seydou Konaté est docteur à Nongon, un petit village au sud du Mali, sans électricité et sans téléphone....
Faro, la reine des eaux (2007) Dir : Salif Traoré With : Sotigui Kouyaté, Balla Habib Dembélé, Maimouna Hélène Diarra
Faro, la reine des eaux - Extrait 3 par gotti57
Les films récents
Aru
Documentaire de Léopold TOGO sorti en 2008.
Synopsis ; VIe siècle après Jésus-Christ, à Kani Bonzon sur le plateau dogon. Le vieil ancêtre dogon venu du manding, fit organiser des élections pour désigner son successeur, celui là qui fera respecter la loi, qui dira le droit. Ainsi, Aru, le 2e en ligne de ses fils, fut intronisé Hogon Dogon, c ???est-à-dire chef spirituel de tous les dogons.
Da Monzon
Long métrage historique de Sidi Bécaye TRAORE sorti en 2010
Synopsis : Page d’histoire du Mali. Au début du XIXième siècle, au coeur du Soudan médiéval marqué par les grands ensembles politiques, Ségou, ville prospère et florissante sur le Niger, capitale du pays Bamanan, s’élève authentique, dans la splendeur de son architecture de terre, encore loin des turpitudes de la pénétration coloniale à venir.
Contact : Tél. /Fax : 223 20 21 77 62 ;
Email : cncm sotelma.net.ml, cncm cncmali.com, moussaouane orangemali.net
Fanta Fanga
Long Métrage de Adama Drabo et Ladji Diakité, sorti en 2012
Le Mali est une jeune et fragile démocratie. Le président en fin de mandat démissionne, ouvrant la course au pouvoir. Les sacrifices rituels reprennent. Adama un albinos est épinglé par des chasseurs de têtes d’albinos, des tueurs qui après leur forfait ont pris la clef des champs. Daouda parvint à photographier les malfrats. Fafa, un autre albinos ami du défunt, lance des avis de recherche du corps de la victime. Il interpelle Douga le chef de la police mais ce dernier au regard du caractère brûlant du dossier, confie les enquêtes à Fily, une jeune inspectrice inexpérimentée. Pas question d’enterrer Adama sans sa tête ??? Sinon le malheur frappera tout le pays.
Toiles d’Araignées
Long métrage de Ibrahima TOURE achevé en 2012.
Synopsis : Mariama et Lamine, deux jeunes villageois, s’aiment passionnément et se jurent fidélité par un pacte de sang, quand le garçon décide d’aller faire fortune en ville pour préparer leur avenir.
Fespaco 2013 : Quatre films maliens dans la compétition
( d’après un article de Assane Koné du 31/01/2013)
Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso abritera du 23 février au 2 mars 2013, la 23ème édition du FESPACO, placée cette année sous le thème « Cinéma africain et politiques publiques en Afrique ». Le comité d ???organisation de la 23ème édition vient de lever le voile sur la sélection officielle des films en compétition. Quatre films maliens ont été sélectionnés pour la compétition officielle. Dans la catégorie de la compétition fiction long métrage, Ibrahima Touré du CNCM aura la lourde responsabilité de défendre les couleurs maliennes avec son film intitulé « Toiles d ???araignées », une adaptation du roman de feu Ibrahima Ly, du même nom. Dans la catégorie compétition fiction court métrage, le Mali sera défendu par le film « Dankumba » de Bakary Diallo. Du coté des films documentaires, notre pays sera représenté par le film « Hamou-Beya ou les pécheurs de sable" de Andrey Samonté Diarra.