Sortie cinéma du 16 janvier 2013

  • Mis à jour : 5 mars 2016

Critiques tirées de Télérama et autres magazines

TELERAMA AIME PASSIONEMENT

Cotation 5/5

- Django Unchained réalisé par Quentin Tarantino - Western avec Jamie Foxx et Christoph Waltz et Leonardo DiCaprio et Samuel L. Jackson et Kerry Washington et Walton Goggins et Dennis Christopher et Don Johnson (2h44min) - USA

Critique : Dans le sud des Etats-Unis, en 1858, un chasseur de primes libère l’esclave Django de ses chaînes, provoquant des règlements de comptes... Tarantino réussit à étonner encore avec ce western qui célèbre le cinéma de genre, et ses codes violents, tout en trouvant une dimension humaniste. Un film passionné et passionnant.

Notation Presse : 4.6/5

Notation Public : 4.5/5

Synopsis : Dans le sud des Etats-Unis, deux ans avant la guerre de Sécession, le Dr King Schultz, un chasseur de primes allemand, fait l’acquisition de Django, un esclave qui peut l’aider à traquer les frères Brittle, les meurtriers qu’il recherche. Schultz promet à Django de lui rendre sa liberté lorsqu’il aura capturé les Brittle , morts ou vifs.
Alors que les deux hommes pistent les dangereux criminels, Django n’oublie pas que son seul but est de retrouver Broomhilda, sa femme, dont il fut séparé à cause du commerce des esclaves.
Lorsque Django et Schultz arrivent dans l’immense plantation du puissant Calvin Candie, ils éveillent les soupçons de Stephen, un esclave qui sert Candie et a toute sa confiance. Le moindre de leurs mouvements est désormais épié par une dangereuse organisation de plus en plus proche. Si Django et Schultz veulent espérer s’enfuir avec Broomhilda, ils vont devoir choisir entre l’indépendance et la solidarité, entre le sacrifice et la survie.

TELERAMA AIME BEAUCOUP

Cotation 4/5

- Ultimo Elvis (El Ultimo Elvis) réalisé par Armando Bo - Drame avec John McInerny et Griselda Siciliani et Margarita Lopez (1h32min) - Argentine

Critique : Il n’en a pas le physique, mais la voix. Les années passent : est-ce que le héros pourra longtemps imiter Elvis Presley dans les soirées où on l’engage ?... Chronique mélancolique, portée par un interprète formidable.

Notation Presse : 3.6/5

Notation Public : 4.5/5

Synopsis : A Buenos Aires, Carlos Gutiérrez est Elvis, à l’usine comme sur scène où il officie pour une agence de sosies. Plus qu’une passion, Elvis est pour lui un mode de vie. Voilà qu’un accident l’oblige à endosser un nouveau rôle, celui de père, quand sa fille, Lisa Marie, a besoin de lui.

TELERAMA AIME UN PEU

Cotation 3/5

- La Parade (Parada) réalisé par Srdjan Dragojevic - Comédie dramatique avec Nikola Kojo et Milos Samolov et Hristina Popovic et Goran Jevtic et Goran Navojec et Toni Mihajlovski et Dejan Acimovic et Matasa Marcovic (1h55min) - Hongrois , serbe , croate , slovène , allemand

Critique : Un Serbe, un Croate, un musulman de Bosnie et un Albanais du Kosovo acceptent de servir de gardes du corps à des homos pour la première gay pride de Serbie. Une farce dramatique pas très légère mais rythmée, et si engagée et pleine de tolérance qu’on adhère sans faire la fine bouche.

Notation Presse : 2.2 /5

Notation Public : 3.8 /5

Synopsis : En voulant sauver son pitbull chéri et contenter sa fiancée capricieuse, Lemon, parrain des gangsters de Belgrade, se voit obligé d’assurer la sécurité de la première GayPride de Serbie.
Pour l’aider dans cette mission impossible, il part à la recherche d’anciens mercenaires. Serbes, musulmans, bosniaques, albanais du Kosovo et combattants croates se retrouvent aux côtés des militants homosexuels. Comment cet équipage hétéroclite qui n’aurait jamais dû se rencontrer va-t-il arriver à transcender les frontières et leurs différences ?

- Lullaby to My Father réalisé par Amos Gitaï - Drame avec Jeanne Moreau et Hanna Schygulla et Amos Gitai et Paule Abécassis et Thorsten Ranft et Ben Gitaï et Theo Ballmer et Ahmad Masghara (1h27min)- France , suisse , Israel

Critique : Le réalisateur israélien rend ici un hommage personnel et doux à son père, juif polonais étudiant au Bauhaus, emprisonné par les nazis avant son émigration en Palestine. A partir de photos, de diverses lettres et de quelques scènes reconstituées, il montre comment ce père architecte a façonné une partie de ses goûts et de son identité.

Notation Presse : 2.8/5

Synopsis : Le film entrelace événements historiques et souvenirs intimes. J’observe la façon dont l’architecture représente les transformations de la société et ceux qui donnent forme à cette architecture. Nous suivons le parcours de Munio, mon père, né en 1909 en Silésie, en Pologne, fils d’un métayer d’un junker prussien. A l’âge de 18 ans, Munio part à Berlin et à Dessau pour aller rencontrer Walter Gropius, Kandinsky et Paul Klee au Bauhaus. En 1933, le Bauhaus est fermé par les nazis, qui accusent Munio de trahison envers le peuple allemand. Munio est emprisonné, puis expulsé à Bâle. Il part pour la Palestine. A son arrivée à Haïfa, il entame une carrière d’architecte et il adapte les principes européens modernistes au Moyen Orient.

- Mundane History (Jao nok krajok) réalisé par Anocha Suwichakornpong - Drame avec Arkaney Cherkham et Phakpoom Surapongsanuruk et Paramej Noieam et Anchana Ponpitakthepkij (1h22min)

Critique : En Thaïlande, le face-à-face entre un jeune homme cloué au lit après un accident et son infirmier à domicile. Sur les traces du jeune maître Apichatpong Weerasethakul, la réalisatrice conjugue un penchant expérimental avec une délicatesse sensuelle.

Notation Presse : 3.0/5

Notation Public : 3.0 /5

Synopsis : Dans la grande maison bourgeoise thaïlandaise qu’il partage avec son père, Ake est rivé à son lit, paralysé par un accident. Dépendant et mutique de colère, ses journées s’écoulent péniblement. Un aide-infirmier, Pun, est engagé pour s’occuper de lui. Les deux hommes communiquent peu. Pourtant au contact de Pun, l’univers d’Ake se fait de moins en moins immobile.

- Pauvre Richard réalisé par Malik Chibane - Comédie avec Frédéric Diefenthal et Yacine Belhousse et Elsa Lunghini et Delphine Théodore et Jackie Berroyer et Smaïn et Marc Andreoni et Agnès Soral (1h30min) - France

Critique : Toute la banlieue s’affaire : qui a gagné les 127 millions d’euros du Loto ?... D’après une bande dessinée connue, une comédie sympathique et fauchée sur l’argent qui rend les riches cyniques et les pauvres cupides...

Notation Presse : 3.1/5

Synopsis : Richard et Omar, deux amis de toujours, habitent un quartier de banlieue où ils vivent de la vente de boissons chaudes sur le marché. Tout le monde se connaît ici. Entre voisins, on n’hésite pas à se rendre service, à se faire crédit, formant ainsi une charmante communauté.
Tout le quartier est bouleversé lorsqu’Omar devient l’unique gagnant de la Loterie Internationale. Ce dernier prend peur et opte pour l’anonymat ; seul son père est au courant.
C’est le début des ennuis. Les habitants du quartier peinent à se tenir tranquilles, la suspicion et la paranoïa les gagnent. Chacun guette le moindre indice de richesse (vêtements neufs, nouvelle voiture, déménagement inopiné) et plus personne n’ose craquer devant la promotion du jour d’une grande surface !
Alors qu’Omar dissimule sa nouvelle fortune, les habitants vont commencer à soupçonner Richard d’être le grand vainqueur de la loterie. Pour Richard, c’est le début des galères.

TELERAMA N’ AIME PAS MAIS CE N’EST PAS NE RAISON POUR LE VOIR

Cotation 2/5

- Alceste à bicyclette réalisé par Philippe Le Guay - Comédie avec Fabrice Luchini et Lambert Wilson et Maya Sansa et Laurie Bordesoules et Camille Japy et Annie Mercier et Ged Marlon et Stéphane Wojtowicz (1h44min) - France

Critique : Une star de la télé s’en vient convaincre un acteur à le retraite de remonter sur scène pour jouer "Le Misanthrope"... Comédie sans rythme, ni vrai scénario : en dépit de son talent, Fabrice Luchini ne peut pas tout...

Notation Presse : 3.8/5

Notation Public : 3.2 /5

Synopsis : Au sommet de sa carrière d’acteur, Serge Tanneur a quitté une fois pour toutes le monde du spectacle. Trop de colère, trop de lassitude. La fatigue d’un métier où tout le monde trahit tout le monde. Désormais, Serge vit en ermite dans une maison délabrée sur l’Ile de Ré.’Trois ans plus tard, Gauthier Valence, un acteur de télévision adulé des foules, abonné aux rôles de héros au grand coeur, débarque sur l’île. Il vient retrouver Serge pour lui proposer de jouer « Le Misanthrope » de Molière. Serge n’est-il pas devenu une pure incarnation du personnage d’Alceste ? Serge refuse tout net et confirme qu’’il ne reviendra jamais sur scène. Pourtant, quelque chose en lui ne demande qu’à céder. Il propose à Gauthier de répéter la grande scène 1 de l’Acte 1, entre Philinte et Alceste. Au bout de cinq jours de répétition, il saura s’il a envie de le faire ou non. Les répétitions commencent : les deux acteurs se mesurent et se défient tour à tour, partagés entre le plaisir de jouer ensemble et l’envie brutale d’en découdre. La bienveillance de Gauthier est souvent mise à l’épreuve par le ressentiment de Serge. Autour d’eux, il y a le microcosme de l’Ile de Ré, figée dans la morte saison : un agent immobilier, la patronne de l’hôtel local, une italienne divorcée venue vendre une maison. Et l’on peut se prendre à croire que Serge va réellement remonter sur les planches.

- L’homme qui viendra (L’uomo che verrà) réalisé par Giorgio Diritti - Drame avec Maya Sansa et Alba Rohrwacher et Greta Zuccheri Montanari et Eleonora Mazzoni et Stefano Bicocchi et Zoello Gilli et Stefano Croci et Diego Pagotto (1h57min) - Italie

Critique : Giorgio Diritti restitue la dureté de la vie des paysans dans la région de Bologne en 1944 et le massacre de Monte Sole, perpétué par les nazis avec 955 victimes. Hélas, trop de naturalisme puis un symbolisme appuyé à la fin plombent ce rappel d’un horrible pan méconnu de l’histoire.

Notation Presse : 2.2/5

Notation Public : 3.1/5

Synopsis : Pendant l’hiver de 1943, Martina, fille unique d’une humble famille de paysans, a huit ans et vit sur le flan du Monte Sole. Plusieurs années auparavant, elle a perdu un petit frère, né depuis à peine quelques jours, et depuis, elle est mutique. Sa mère est de nouveau enceinte et Martina vit dans l’attente de l’enfant qui va naître, tandis que la guerre avance et que la vie devient de plus en plus difficile. Dans la nuit du 28 au 29 septembre 1944, l’enfant voit enfin le jour. Au même moment, les SS se livrent dans la région à une descente sans précédent inscrite dans l’histoire comme le massacre de Marzabotto.

-  Paulette réalisé par Jérôme Enrico - Comédie avec Bernadette Lafont et Dominique Lavanant et Carmen Maura et Françoise Bertin et André Penvern et Axelle Laffont et Paco Boublard et Mahamadou Coulibaly (1h27min) - France

Critique : Une mémé pauvre et raciste devient la reine de sa cité et une mamie gâteau grâce au trafic de hasch... Idée marrante, regard sur la banlieue plutôt franc et Bernadette Lafont, nickel en vieille coriace. Mais pourquoi une écriture si lourde et une mise en scène si peu... planante ?

Notation Presse : 3.0/5

Notation Public : 3.1/5

Synopsis : Paulette vit seule dans une cité HLM de la banlieue parisienne. Avec sa maigre retraite, elle n’arrive plus à joindre les deux bouts. Lorsqu’un soir elle assiste à un curieux trafic en bas de son immeuble, Paulette y voit le signe du destin. Elle décide de se lancer dans la vente de cannabis. Après tout, pourquoi pas elle ? Paulette était pâtissière autrefois. Son don pour le commerce et ses talents de cuisinière sont autant d’atouts pour trouver des solutions originales dans l’exercice de sa nouvelle activité. Mais on ne s’improvise pas dealer !

CONCERT LIVE CINEMA

- Concert : Sexion d’assaut Musical (2h30min) Soirée exceptionnelle Sexion d’Assaut au cinéma !
Mardi 22 janvier à 20h
Projection unique sur grand écran et en HD de leur concert filmé à Bercy précédé du documentaire inédit « Welcome to the WA » - Le groupe n°1 en France, fort du succès de son album « L’APOGEE », a débuté une tournée magistrale dans toute la France dont le point culminant fut leur concert complet à Bercy ! 7 MC accompagnés d’un live band et d’un DJ, un enchaînement de tubes, un public composé de 17 000 fans en délire.Plus qu’un simple concert, une véritable expérience à vivre (ou à revivre) au cinéma avec en exclusivité le documentaire inédit « Welcome to the WA » réalisé par WATI B.