Critiques tirées de Télérama et autres magazines dont Allociné
TELERAMA AIME BEAUCOUP
Cotation 4/5
"Hiver nomade" réalisé par Manuel von Stürler - Documentaire (1h25min)- Suisse
Critique : Ce beau documentaire sur la transhumance raconte le dur périple de deux bergers et de leur troupeau de mille bêtes à travers la Suisse. De la grisaille périurbaine aux hauts plateaux verdoyants, il exalte avec un sens du cadre impressionnant un savoir-faire et des personnalités hors norme.
SUR LES ECRANS DE GENEVE
Note de la presse : 3,6/5
Note du public : 3.7/5
Synopsis : Carole et Pascal partent pour leur transhumance hivernale avec trois ânes, quatre chiens et huit cents moutons. Pour la nuit, une bâche et des peaux de bête comme seul abri. Une odyssée hivernale au coeur des montagnes, de la nature et du monde rural.
"La Fille de nulle part" réalisé par Jean-Claude Brisseau - Fantastique avec Jean-Claude Brisseau et Virginie Legeay et Claude Morel et Lise Bellynck (1h31min) - France
Critique : Une belle jeune fille aux abois débarque dans la vie d’un vieux prof solitaire, qui rédige justement une somme sur la propension des humains à s’illusionner... Est-ce une hallucination ? Un huis clos exaltant et drôle, par l’auteur de "Noce blanche".
Note de la presse : 3,8/5
Note du public : 3,0/5
Synopsis : Michel, professeur de mathématiques à la retraite, vit seul depuis la mort de sa femme et occupe ses journées à l’écriture d’un essai sur les croyances qui façonnent la vie quotidienne. Un jour, il recueille Dora, une jeune femme sans domicile fixe, qu’il trouve blessée sur le pas de sa porte et l’héberge le temps de son rétablissement. Sa présence ramène un peu de fraîcheur dans la vie de Michel, mais peu à peu, l’appartement devient le théâtre de phénomènes mystérieux.
"Tu honoreras ta mère et ta mère" réalisé par Brigitte Roüan - Comédie avec Nicole Garcia et Eric Caravaca et Gaspard Ulliel et Patrick Mille et Michaël Abiteboul et Elisa Tovati et Sandrine Dumas et Sarah Gabriel (1h32min) - France
Critique : Une mère, ses quatre fils, les compagnes et les enfants se retrouvent en Grèce dans une grande maison pour y préparer un spectacle autour du mythe d’Oedipe. Une comédie sur l’instinct maternel, énergisante et fantaisiste pour certains, trop foutraque et désinvolte pour d’autres.
Note de la presse : 3,1/5
Note du public : 2.5/5
Synopsis : Les Dieux n’aiment pas que l’on force le destin. Quand Jo débarque en Grèce avec ses fils, alors qu’elle sait que le festival qu’elle a créé est annulé pour cause de crise. Quand elle squatte une maison parce qu’on ne la loge plus. Quand elle force la main du maire pour faire quand même un "petit" spectacle...Les Dieux la punissent : ses fils lui font la gueule, le spectacle dégénère et son petit-fils couche avec une Grecque du village. Ils sont tous virés, c’est la fin d’une époque de sa vie.
"Wadjda" réalisé par Haifaa Al Mansour - Drame avec Waad Mohammed et Reem Abdullah et Abdullrahman Al Gohani et Ahd et Sultan Al Assaf (1h37min) - Arabie Séoudite
Critique : Dans la banlieue de Ryad, une jeune fille très dégourdie met tout en oeuvre pour réaliser son rêve : avoir un vélo, même si, dans son pays, la bicyclette, c’est réservé aux hommes. Une fable réaliste qui encourage avec un aplomb tranquille, et non dénué d’humour, l’émancipation de la femme.
Note de la presse : 4.1/5
Note du public : 3,6/5
Synopsis : Wadjda, douze ans, habite dans une banlieue de Riyad, capitale de l’Arabie Saoudite. Bien qu’elle grandisse dans un milieu conservateur, c’est une fille pleine de vie qui porte jeans et baskets, écoute du rock et ne rêve que d’une chose : s’acheter le beau vélo vert qui lui permettra de faire la course avec son ami Abdallah. Mais au royaume wahhabite, les bicyclettes sont réservées aux hommes car elles constituent une menace pour la vertu des jeunes filles.
Wadjda se voit donc refuser par sa mère la somme nécessaire à cet achat. Déterminée à trouver l’argent par ses propres moyens, Wadjda décide alors de participer au concours de récitation coranique organisé par son école, avec pour la gagnante, la somme tant désirée.
TELERAMA AIME UN PEU
Cotation 3/5
"Ab Irato, sous l’empire de la colère" réalisé par Dominique Boccarossa - Drame avec Joël Lefrançois et Yann Goven et Agnès Belkadi et Anthony Coisnard et Mohamed Bouaoune et Arthur Beneteau (2h00min) - France
Critique : Ca commence comme un long métrage expérimental, avec une poignée de paumés qui errent dans les champs. Ensuite, le film vire au polar avec ravisseurs, otages et flics. L’ombre de Samuel Beckett plane sur ce scénario déstabilisant, mais intrigant, signé Dominique Boccarossa.
Note de la presse : 2,7/5
Note du public :
Synopsis : Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs
Deux adolescents détiennent en otage le fils d’un riche industriel. Un policier, en proie à des doutes existentiels, les suit à distance avec une indolence proche de l’indifférence. La présence de l’homme d’affaires et de sa femme sur les lieux du drame provoque une situation conflictuelle extrême et irréversible.
"Chatrak" réalisé par Vimukthi Jayasundara - Drame avec Paoli Dam et Sudip Mukherjee et Tomas Lemarquis et Sumeet Thakur (1h30min) - Inde - France
Critique : L’errance d’un architecte à la recherche de son frère (fou), dans une ville où prolifèrent les gratte-ciel en construction. Entre plans-séquences envoûtants et humour absurde, Vimukthi Jayasundara ("La Terre abandonnée") mêle, avec ardeur, cinéma politique et burlesque contemplatif.
Note de la presse : 3.4/5
Note du public : 3.1/5
Synopsis : Dans une forêt, à la limite d’une frontière, un jeune bengali et un soldat européen cherchent à s’apprivoiser. A Calcutta, Rahul, un architecte qui était parti faire carrière à Dubaï, démarre la supervision d’un immense chantier. Il renoue avec Paoli, son amie, qui a longtemps attendu son retour, seule, loin de sa famille. Les deux partent à la recherche du frère de Rahul dont on dit qu’il est devenu un fou, qu’il vit dans la forêt et dort dans les arbres ;
"Gangster Squad" réalisé par Ruben Fleischer - Policier avec Sean Penn et Ryan Gosling et Josh Brolin et Emma Stone et Giovanni Ribisi et Anthony Mackie et Josh Pence et Nick Nolte (1h53min) - USA
Critique : A Los Angeles, en 1950, la folie sanglante et la soif de pouvoir du gangster Mickey Cohen oblige la police à créer un gang de flics aux méthodes de justiciers voyous. La violence se coule dans des atmosphères rétro dignes du cinéma de studio de l’époque, séducteurs et vamp compris. Joli, plaisant, mais un peu naïf aussi.
Note de la presse : 2.3/5
Note du public : 4.0/5
Synopsis : Interdit aux moins de 12 ans
Los Angeles, 1949. Mickey Cohen, originaire de Brooklyn, est un parrain impitoyable de la mafia qui dirige la ville et récolte les biens mal acquis de la drogue, des armes, des prostituées et, s’il arrive à ses fins, de tous les paris à l’ouest de Chicago. Tout ceci est rendu possible par la protection, non seulement des hommes de mains à sa solde, mais également de la police et des hommes politiques qui sont sous sa coupe. Cela suffit à intimider les policiers les plus courageux et les plus endurcis sauf, peut-être, les membres de la petite brigade officieuse de la LAPD dirigée par les Sergents John Mara et Jerry Wooters qui, ensemble, vont tenter de détruire l’empire de Cohen.
"Hitchcock" réalisé par Sacha Gervasi - Drame avec Anthony Hopkins et Helen Mirren et Scarlett Johansson et James d’Arcy et Jessica Biel et Toni Collette et Danny Huston et Michael Stuhlbarg (1h38min) - USA
Critique : Plaisant : le tournage de "Psychose" (1960), où Alfred Hitchcock tente de se renouveler avec ce "petit" film fauché et horrible... Banal : la romance entre une Mme Hitchcock délaissée et un scénariste intéressé. Mais Helen Mirren est parfaite...
Note de la presse : 2.6/5
Note du public : 3.5/5
Synopsis : Alfred Hitchcock, réalisateur reconnu et admiré, surnommé « le maître du suspense », est arrivé au sommet de sa carrière. A la recherche d’n nouveau projet risqué et différent, il s’intéresse à l’histoire d’un tueur en série. Mais tous, producteurs, censure, amis, tentent de le décourager. Habituée aux obsessions de son mari et à son goût immodéré pour les actrices blondes, Alma, sa fidèle collaboratrice et épouse, accepte de le soutenir au risque de tout perdre. Ensemble, ils mettent tout en oeuvre pour achever le film le plus célèbre et le plus controversé du réalisateur : PSYCHOSE.
"Shadow Dancer" réalisé par James Marsh - Thriller avec Clive Owen et Andrea Riseborough et Gillian Anderson et Aidan Gillen et Domhnall Gleeson et Brid Brennan et David Wilmot et Stuart Graham (1h42min) - Irlande - GB - France
Critique : Avec un goût pour les clairs-obscurs propice à cette histoire de haute trahison, ce thriller met en lumière le rôle méconnu et primordial des informateurs dans le conflit nord-irlandais. Avec Clive Owen en agent du MI5 dépassé par ses sentiments et sa hiérarchie.
Note de la presse : 3.5/5
Note du public : 3.0/5
Synopsis : Collette, jeune veuve, est une républicaine, vivant à Belfast, avec sa mère et ses frères, de fervents activistes de l’IRA. Suite à son arrestation après un attentat avorté au coeur de Londres, Mac, un agent secret du MI5, lui offre le choix : passer 25 années en prison et ainsi perdre ce qu’elle a de plus cher, son fils, ou espionner sa propre famille. Elle décide de faire confiance à Mac, et retourne parmi les siens.
TELERAMA N’ AIME PAS MAIS CE N’EST PAS NE RAISON POUR LE VOIR
Cotation 2/5
"Gambit, arnaque à l’anglaise (Gambit)" réalisé par Michael Hoffman - Comédie avec Colin Firth et Cameron Diaz et Alan Rickman et Tom Courtenay et Stanley Tucci et Cloris Leachman et Julian Rhind-Tutt et Pip Torrens (1h30min) - USA
Critique : Rien ne va, dans ce remake d’une aimable comédie des sixties ("Un hold-up extraordinaire"). Montage pataud, comédiens (Colin Firth, Cameron Diaz) réduits à leurs propres caricatures, gags désastreux.
Note de la presse : 2.2/5
Note du public : 3.2/5
Synopsis : Pour voler Lionel Shabandar, l’un des hommes les plus riches d’Angleterre, Harry Deane monte une arnaque minutieusement pensée avec l’aide de son complice. Il espère lui vendre un faux Monet. Pour la réussite de son plan, il a besoin d’une reine du rodéo excentrique et imprévisible tout droit venue du Texas, qui doit prétendre que son grand-père a dérobé le tableau à la fin de la Seconde Guerre mondiale...
"La Bande des Jotas" réalisé par Marjane Satrapi - Comédie avec Marjane Satrapi et Mattias Ripa et Stéphane Roche et Maria de Medeiros et Ali Mafakheri (1h14min) - France - Belgique
Critique : Deux touristes et une brunette excentrique sont aux prises avec des tueurs... dont les prénoms commencent tous par « J ». Après "Persépolis" et "Poulet aux prunes", le troisième film de Marjane Satrapi déçoit, entre potacherie et happening hermétique.
Note de la presse : 1.8/5
Note du public : 2.9/5
Synopsis : Nils et Didier arrivent dans le sud de l’Espagne pour participer à un tournoi de badminton. Arrivés à l’hôtel, ils se rendent compte qu’ils se sont trompés de valise. La femme qui possède le même bagage leur donne rendez-vous pour procéder à l’échange. Bouleversée, elle leur explique avoir de gros problèmes avec la bande de mafieux qui a tué sa soeur. Cinq tueurs dont les prénoms commencent tous par des "J" semblent être à ses trousses. Animés par un profond désir de rendre service, les sportifs amateurs se transforment alors en tueurs à gages improvisés, faisant aveuglément confiance, à tort ou à raison, à la femme qui désormais les dirige.
"Arrêtez-moi" réalisé par Jean-Paul Lilienfeld - Thriller avec Sophie Marceau et Miou-Miou et Marc Barbé et Yann Ebongé et Valérie Bodson et Arthur Buyssens et Vadim Goudsmit et Claudine Pelletier (1h39min) - France - Luxembourg
Critique : Une postière que son mari battait vient s’accuser dans un commissariat de la mort de celui-ci, classée en suicide. La policière de garde fait tout pour la renvoyer chez elle. Ce face-à-face dramatique veut rappeler la gravité des violences faites aux femmes. Généreux mais sans surprise, le film est assez lourd.
Note de la presse : 2.1/5
Note du public : 3.1/5
Synopsis : Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs
Un soir, une femme se rend dans un commissariat pour confesser le meurtre de son mari violent, commis il y a plusieurs années. Seulement plus la policière de permanence interroge cette femme, plus elle connait sa vie, moins elle a envie de l’arrêter. Pourquoi cette femme que personne ne soupçonnait veut-elle absolument être reconnue coupable ? Pourquoi cette policière ne veut-elle absolument pas l’arrêter ? L’une des deux gagnera. Mais que veut dire gagner dans ce genre de circonstances ?
TELERAMA N’ A PAS DONNE D’AVIS, A VOUS DE JUGER
"Celui qui revient (Ini Avan)" réalisé par Asoka Handagama avec Dharshan Dharmaraj et Subashini Balasubramaniyam et Niranjani Shanmugaraja et Raja Ganeshan et Malcolm Machado et Bonipas Thairiyanathan et Thangeswary Thairiyanathan (1h44min) - Sri Lanka
Synopsis : Deux ans après la fin de la guerre au Sri Lanka, un ex combattant tamoul retourne dans son village. Il y retrouve la femme qu’il a aimée et entreprend de revenir à une existence normale. Mais les haines du passé, les trafics louches et les rancoeurs sont autant de champs de mines pour celui qui revient...
Note de la presse : 4.1/5
"David (Tamil) " réalisé par Bejoy Nambiar - Thriller avec Vikram et Neil Nitin Mukesh et Vinay Virmani et Jeeva et Isha Sharvani (2h35min) - Inde
Synopsis : David, est le prénom que partage deux personnes : l’un est un jeune guitariste insouciant qui se retrouve impliqué dans une conspiration politique malgré lui et l’autre un pêcheur amoureux de la fiancée sourde et muette de son meilleur ami. La vie de ces deux hommes que tout sépare se rencontre sur un évènement qui fera changer leur destinée à tout jamais.
Note de la presse : 2.9/5
"La Grosse commission" (Shit Happens) réalisé par Dick Turner - Comédie avec Frédéric Moulin et David Noir et Valérie Thoumire (1h10min) - France
Synopsis : Gwen Boidelot arrive dans une ville où tout le monde est obsédé par la plomberie, la nourriture et l’excrément. Il trouve dans les toilettes de sa chambre d’hôtel quelque chose d’impossible, laissé par le client précédent , l’énigmatique Monsieur Brundieu. Mais qui est Brundieu ? Pourquoi provoque-t-il des réactions aussi vives ? Boidelot, de plus en plus intrigué, se trouve confronté à des personnages et des situations étranges qui mettent sa vie en danger.
"Le Prince Miiaou" réalisé par Marc-Antoine Roudil - Documentaire (1h42min)
Synopsis : Maud-Elisa Mandeau-le Prince Miiaou est une jeune chanteuse-guitariste-compositrice de rock. Au printemps 2010, elle se lance dans la réalisation de son troisième album. Pendant un an et demi, la caméra accompagne au plus près l’ensemble du processus de création musical, de la page blanche au concert. Le Prince Miiaou donne à voir et à entendre ses difficultés, ses efforts et ses doutes, à travers une mise à nu de son travail, de sa musique, de soi.
Note de la presse : 4.0
"Photo" réalisé par Carlos Saboga avec Anna Mouglalis et Johan Leysen et Didier Sandre et Marisa Parèdes (1h16min) - Portugal
Synopsis : Sa mère vient de mourir. Son père n’est pas celui qu’elle croyait. Elisa se retrouve coincée entre un passé incertain et un avenir bouché par la menace du mariage. Sa quête d’un père improbable, qui est aussi une fuite en avant, la mène de Paris à Lisbonne, du fantôme des années 70 à un présent fantomatique. On y croise des morts qui parlent, des mémoires qui flanchent, des tortionnaires à la retraite éleveurs de pigeons. On débouche, en fin de course, sur une vérité douteuse, ouvrant sur un nouveau mystère. Connaît-on jamais le fin mot de l ???histoire ?...
"Room 237" réalisé par Rodney Ascher - Drame (1h44min) - USA
Synopsis : « L’invasion des profanateurs de sépultures » est très largement perçu comme étant une allégorie du maccarthisme, « Matrix » est chargé d’une symbolique christique quant à « Godzilla » il ne peut être qu’une évocation des ravages causés par la bombe atomique. Cependant un film, plus qu’aucun autre, a généré analyses, interprétations et discordes au sujet de sa réelle signification : « Shining » de Stanley Kubrick. Né de conversations sans fin entre le producteur Tim Kirk et le réalisateur, « Room 237 », explore les multiples théories élaborées autour de la véritable signification du film de Stanley Kubrick en donnant la parole à cinq personnes obsédées par ce chef-d’oeuvre de l’horreur.